Maîtriser le français ! C’est nécessaire pour assimiler le vocabulaire très spécifique et avoir la précision indispensable aux professions juridiques. L’étudiant qui fait beaucoup de fautes d’orthographe ou de grammaire sera handicapé lorsqu’il devra rédiger des contrats, des décisions de justice pour les magistrats, des conclusions pour les avocats, ou encore des actes d’huissier. Autres qualités nécessaires : la précision, la rigueur et un certain esprit logique.
2. Appréhender des exercices spécifiques.
Le commentaire d’arrêt, le cas pratique et la dissertation sont les trois principaux exercices juridiques abordés en licence. Chacun d’eux repose sur une méthodologie précise, qui s’acquiert progressivement. Le commentaire d’arrêt doit donner du sens à une décision juridique ; les principales difficultés sont de ne pas paraphraser et d’avoir un réel regard critique. Avec le cas pratique, l’étudiant doit identifier les situation juridique à partir d’un exemple réel. Quant à la dissertation, le piège à éviter est de reprendre le plan en trois parties dispensé au lycée ; il faut donner, dès l’introduction, la solution au problème posé et argumenter dans ce sens au fil de la dissertation, et ce, sans conclusion !
3. Bachoter, un passage obligé...
On entend souvent des informations contradictoires sur l’apprentissage par coeur dans les études de droit. Si le bachotage est nécessaire pour maîtriser le vocabulaire spécifique à la filière, la réussite en formation de droit repose sur un travail personnel en bibliothèque, pour préparer notamment les travaux dirigés (T.D).
4. Le temps de travail
Le temps passé en cours et TD doit être complété par un temps de travail personnel hebdomadaire, qui doit être au moins égal au temps passé en cours. Vous devez travailler au moins 3 heures par vous-même (relecture des notes, assimilation du contenu du cours, travail en binôme ou en groupe, travail à la bibliothèque, lectures complémentaires, etc.)