L’antiquité greco-romaine et les libertés

L’antiquité greco-romaine et les origines des libertés publiques.

L’apport Grec.

> Notion de liberté-autonomie n’existe pas donc pas de liberté publique.

→ Les cités vont créer la liberté-participation, la liberté politique, c à dire le fait que les individus vont acquérir le droit de contribuer à la gestion de la cité.

> A Spartes, le célibat masculin est interdit ! A Rhodes, interdit de se raser.

> Dans ces cités, la primauté absolu de la cité prévaut. L’individu n’existe pas. Donc mise en garde quand on dit qu’ils ont à l’origine de nos libertés. L’idée d’un droit naturel émerge pour justifier que les femmes n’ont pas de droit et l’esclavage. L’esclavage est une donnée naturelle indiscutable en dehors de la réflexion politique.

> Aristote « La politique » essai de trouver une justification à l’esclavage et distingue l’esclave de guerre (justifié par le destin) et l’esclave de naissance (justifié par sa nature d’être un instrument animé). Négation de la nature humaine.

> Si certains hommes ont des droits, c’est en tant que citoyens. Donc les droits universels ne sont pas envisageables.

→ L’émergence de droit repose donc sur une utilité fonctionnelle : faire vivre la cité.

> Discours clé permet de reconstituer la conception que l’on se faisait de la démocratie à cette époque : L’Orezon de Périclès.

→ Notion d’égalité politique « La loi est la même pour tous » (Sf femmes, enfants, esclaves).

→ Rudiment d’égalité sociale qui passe par l’instauration d’indemnités au profit des citoyens. Cette égalité permet aux citoyens de se concentrer sur la cité sans avoir à se préoccuper de gagner leur vie, et parce qu’un grand déséquilibre social serait un fléau pour la société. Les droits ne sont distribués que pour permettre au mâle grec de tenir son rang de citoyen.

→ Quelques éléments sur ce que doit être le gouvernement du peuple. Réflexion sur le régime politique. Classification des régimes politique où l’on commence à voir la distinction entre Monarchie, oligarchie et démocratie. Périclès défend le modèle de la démocratie où le pouvoir réside à part égal dans l’ensemble du corps civil.

→ Démocratie grec ne connait pas le système de l’élection. Les magistrats sont tirés au sort. Seuls quelques magistrats sont élus.

> Idée de liberté civile (inspiratrice de l’Habeas Corpus) : protection de la personne civique du citoyen. La liberté pour les athéniens est l’abs de contraintes économiques (d’ou l’indemnité) et l’obéissance à des lois générales.

→ Solon préconise la suppression de l’esclavage pour dette.

« La liberté par la loi mais l’assujetion a la loi » => aucune notion de liberté individuelle.

L’apport Romain.

> Empire Romain est cosmopolite, très ouvert.

> Conception plus universelle de l’homme va apparaître. « Citoyen du monde »

> Épictète parle d’une liberté inaliénable qui appartient même à l’esclave : liberté de la pensée, sur laquelle le maitre n’a aucune prise.

> Peu à peu, les romains vont accorder un statut civil et politique aux peuples qu’ils vont conquérir.

> Remise en cause progressive de l’esclavage. Un grand nombre d’esclaves jouera un rôle politique dans la vie romaine, en tant que conseillers.

> L’empire romain n’ira pas jusqu’à l’abolition totale de l’esclavage car le système économique repose sur leur énergie.

> Romains étaient de grands juristes. C’est en donnant des actions aux justiciables qu’ils ont donné de l’effectivité aux libertés.

> Les revendications de l’état d’affranchi vont être au cœur du respect des libertés dans le monde romain.