Économie Politique
Une définition classique de l’économie politique est celle qu’en a donné l’un de ses pères, Adam Smith, dans La Richesse des nations (1776) : « L’économie politique, considérée comme une branche de la science d’un homme d’État ou d’un législateur, se donne deux objectifs : premièrement, de procurer aux gens revenu et subsistance, ou plus exactement de leur permettre de se procurer à eux-mêmes revenu et subsistance ; et deuxièmement de fournir à l’État un revenu suffisant pour les services publics. »
Introduction : La politique économique
1. Raisons d’être de la politique économique
Les politiques économiques ont pour but la régulation des systèmes économiques.
- Les Grands courants de la Pensée Économique
- Cours d’économie politique
- Microéconomie
- L’économie politique
- L’Économie monétaire et financière
- économie
- Cours d’économie (microéconomie et macroéconomie)
On a l’idée que l’économie de marché va introduire une instabilité
Pourquoi réguler les systèmes économiques ?
Option 1 : Optique keynésienne
La coordination des agents économiques
– aboutit à un équilibre infra-optimal (croissance faible et chômage)
– Pose des problèmes sociaux
– Ces problèmes ne peuvent pas être résolus par une seule coordination des agents économiques
L’intervention de l’Etat est nécessaire pour atteindre un optimum économique et social.
Option 2 : Optique institutionnaliste
Toute forme de dynamique économique inclut nécessairement deux types d’acteurs
– Les agents économiques individuels
– Les institutions
Explication sociologique : les institutions façonnent le comportement économique des agents, ce comportement devient donc stable et prévisible.
Option 3 : Optique libérale (Néo-classique)
En général, la coordination des agents aboutit à une situation optimale.
C’est une situation équilibre O = D
– seul le recours au marché est efficace
– la coordination hors marché est du gaspillage de ressources
– il existe des exceptions : les « market failures »
Politique économique = option 1 et 3
Optique keynésienne
– Dichotomie (différence marquée) Etat/Marché
– Marché = coordination des activités économiques par les agents individuels
– Etat = régulation complémentaire
Pour la suite, ce sont les options 1 ou 3 qui seront étudiées.
1. Objectifs de la politique économique
Favoriser le développement économique national
Deux objectifs :
– Maximiser la croissance du PIB
Quelle sont les relations entre croissance économique et développement économique ?
Comment va-t-on maîtriser des effets non désirés de la croissance économique ?
– Favoriser la création d’emplois
Variables concernées par la politique économique
Principales variables :
– Le PIB
– L’emploi
– L’inflation Ces variables sont en interaction
– Les taux de change
– La balance commerciale
Modèle macro-économétrique : 3 blocs
Le bloc « réel »
Il détermine le volume de production et d’emploi.
Données de départ :
– Capacités de production
– Productivité
– Investissements
– Emploi
– …
Il contribue à déterminer le niveau des prix et des salaires. Une économie peu compétitive va entraîner une productivité faible.
Le bloc « prix – salaires »
Interaction entre niveau des prix et salaires.
Rétroaction sur le bloc réel.
– Par le biais du pouvoir d’achat
– La compétitivité de l’industrie est aussi liée à l’interaction prix/salaires
Influence des équilibres monétaires et financiers.
Le bloc « monétaire et financier »
Il décrit les marchés financiers (l’offre et la demande de monnaie)
Il détermine les taux d’intérêts.
On a des rétroactions sur les deux autres blocs.
Ex : le marché immobilier prix x2, x3 en 10 ans, le taux d’intérêt augmente : Credit Crunch, les gens ne peuvent plus emprunter et achètent moins : diminution des prix
1. Les programmes de politique économique
Trois types de politiques économiques
Ecole keynésienne
Créer des anticipations positives des agents économiques
Pour éviter les situations :
– d’équilibre sous optimal
– de déflation
– de chômage élevé
C’est la demande anticipée qui est le point de départ du mécanisme keynésien.
Ecole keynésienne
Créer des anticipations positives des agents éco
(plan de relance « Bush —- distribution du pouvoir d’achat)
Pour éviter les situations :
– d’équilibre sous optimal
– de déflation
– de chômage élevé
C’est la demande anticipée qui est le point de départ du mécanisme Keynésien
Ecole néo-keynésienne
Utiliser la dépense publique et le multiplicateur pour :
– piloter l’activité économique
– Atteindre une croissance maximale
L’accent mis sur les anticipations des agents est moindre.
Le schéma théorique est appauvri (IS-LM)
Ecole néo-classique
Corriger les « erreurs » des écoles keynésiennes.
– lutter contre le déficit public
– Lutte contre les taux de prélèvements élevés
Impôts sur le revenu
TVA
Etc.
On ne peut pas mélanger les deux écoles
C’est pourtant ce que font la plupart des gouvernements.
Ex : mélange de politiques restrictives et expansives.
– Lutte contre l’inflation
– Hausse des minima sociaux, lutte contre l’exclusion, aide aux entreprises, primes de Noël, etc.
Section 1 : Les politiques budgétaires
Définitions
Définition de Musgrave (1959)
Objet de la politique budgétaire : utilisation des dépenses et des recettes publiques.
Fonctions de la politique budgétaire :
– allocation des ressources publiques
– redistribution des revenus
– Stabilisation de la conjoncture
Allocation des ressources
Par ses dépenses, l’Etat influence la répartition des facteurs de production entre les secteurs d’activité économiques.
Effets sur la structure de la production nationale.
Redistribution des revenus
Par la fiscalité et les dépenses publiques, l’Etat modifie la répartition des revenus et des patrimoines des agents économiques.
Stabilisation de la conjoncture
Modification à court terme des équilibres macro-économiques.
Dépend du solde budgétaire de l’Etat.
La politique budgétaire repose sur les prélèvements publics
Le fonctionnement de la politique budgétaire
L’effet multiplicateur de la dépense publique (***)
Il existe deux types de multiplicateurs
– multiplicateur budgétaire : l’Etat augmente ses dépenses
– multiplicateur fiscal : l’Etat diminue ses recettes
Le multiplicateur budgétaire
Y = C + I + G
C = c (Y)
Y : Revenu national
C : Consommation
I : Investissement
G : dépense publique
c : propension à consommer 0 < c < 1
Quel est l’effet d’une augmentation de la dépense publique (DeltaG) sur le revenu national (DeltaY) ?
Le Multiplicateur Fiscal
Au Lieu d’augmenter ses dépenses, l’état diminue ses recettes.
– Diminution d’impôts
– Augmentation des revenus des agents
– Augmentation de la consommation des agents
Y= C+I+G
C=c(Y-T)
Y=c (Y-T) +I+G
Quel est l’effet d’une baisse des impôts (DT<0) sur le revenu national (DY) ?
Multiplicateur Discal : c/(1-c)
c/(1-c)<1/(1-c) Le multiplicateur budgétaire est plus important que le multiplicateur fiscale
Utilisation des politiques budgétaires
Mise en œuvre de « politiques de relance » par la plupart des pays occidentaux.
– USA
– Royaume-Uni
– France
– Allemagne
Effets des « politiques de relance »
Effets communément notés.
– accroissement du déficit budgétaire
– effets plus ou moins forts sur l’activité économique
– effets multiplicateurs variables en fonction des pays et des époques
Dépendent de la situation économique initiale des pays.
– Pays « contraints » et « non contraints »
– Stratégies des autres pays
- Pays contraint : la balance commerciale est structurellement déficitaire
Pays non contraint : pays indépendant des contraintes économiques extérieures
Limites de la politique budgétaire :
A long terme, les politiques budgétaires peuvent être inefficaces
Arguments issus de l’observation des faits.
– Stagflation : faible croissance économique + inflation
– Echec des politiques keynésiennes
– Montée du chômage à partir des années 70
Arguments issus des critiques libérales.
– Les agents sont rationnels
– Ils anticipent les effets négatifs des dépenses de l’Etat en ajustant leur comportement.
– L’efficacité de l’action étatique diminue
Raisons de l’inefficacité des politiques budgétaires
Les anticipations rationnelles
A long terme le multiplicateur tend vers zéro. (M. Friedman)
– Les revenus supplémentaires sont épargnés au lieu d’être investis
Pourquoi ?
– Les agents anticipent les éléments suivants
L’Etat doit finir par rembourser sa dette
Il le fera forcément par des prélèvements d’impôts supplémentaires
– Les agents anticipent la future hausse des impôts en épargnant (anticipations rationnelles)
Comparaison agents rationnels irrationnels
Les effets d’éviction (***)
Le déficit public a deux effets :
– un effet de relance à court terme via le multiplicateur
– un effet de freinage à plus long terme via les effets d’éviction
Eviction par les taux d’intérêt
Eviction par l’inflation (argumentaire monétariste)
Les effets de freinage sont les plus forts
Les effets d’éviction par les taux d’intérêt
Les effets d’éviction par l’inflation:
L’ouverture internationale
En économie ouverte, le multiplicateur budgétaire a un effet sur
– les importations
– la balance commerciale
Seules les relances concertées entre pays sont efficaces.
Les contraintes actuelles et la nouvelle conception des politiques budgétaires :
Définitions
Déficit public
– Différence entre les recettes et les dépenses de l’Etat
Dette publique
– Ensemble des dettes de l’Etat résultant des emprunts que ce dernier a émis ou garantis
Les déficits publics : 2 cycles de réduction
Evolution du déficit :
– Aucun budget français n’est en équilibre depuis 1975.
– Même en croissance économique forte, le budget de l’Etat reste déficitaire.
– Il en résulte un accroissement de la dette publique.
Facteurs d’explicatifs du déficit :
– La faible CE et ses conséquences.
La dette publique française en pourcentage du PIB :
La dette publique française :
En 2004 ; 16 000 euros par hab
En euros constants ;
– En 1990 ; 18,3 millions d’euros
– En 2000 ; 35,8 millions d’euros
Dette Américaine : le 31/01/06 : 6,713 millions d’euros
Une comparaison internationale :
(Eurostat 2006)
Dettes publiques de 2004 :
– UE des 25 : 63,4 %
– Belgique : 95,7%
– France : 65,1%
– Luxembourg : 6,6%
– Italie : 106,5
La charge de la dette :
Charge de la dette = remboursement des intérêts de la dette.
L’intérêt de la dette fait partie intégrante du budget français
Répartition des charges de l’Etat en 2003 :
Dette en % du budget de l’état
– 1990 : 9%
– 1995 : 13,5%
– 2000 : 14,1%
« Effet boule de neige » :
La part de la rémunération de la dette dans le budget s’accroît.
La dette publique s’auto entretient.
– Une part de plus en plus importante du budget doit être consacrée au remboursement de la dette.
– Il y a perte en marges de manœuvre.
– Il y a perte en efficacité de la dépense publique.
La réduction des dépenses publiques :
Voies possibles :
– Augmenter les recettes publiques
– Diminuer les dépenses publiques
« Budgetarisme » ou keynésianisme à l’envers.
– Diminuer les recettes publiques : les P.O.
o Allègements d’impôts
o Allègements de charges
– Diminuer les dépenses :
o La réforme de l’Etat
o Programme de maîtrise des dépenses
S’il n’est pas possible de baisser la dépense budgétaire, sa croissance doit être inférieure à celle du PIB.
La croissance du PIB détermine les revenus de l’Etat, et donc ça va influencer les dépenses budgétaires, donc on un effet de rétroaction. Risque de déflation.
Comment y arriver ?
– Maîtrise des dépenses publiques.
o Gel de budgets.
o Non renouvellement d’emplois de fonctionnaires.
– Réformes de l’Etat
o Modernisation de l’Etat et de la gestion publique.
o Réforme des retraites.
o Assurances maladie.
o Décentralisation.
Les conséquences de l’UEM : Union Eco Monétaire
La France s’est engagée à respecter mes critères de convergence :
– Déficit budgétaire : < à 3% du PIB.
– Dette publique ; < à 60% du PIB.
A l’heure actuelle la France ne respecte plus ces critères.
Section II – Les politiques monétaires :
1. Définitions :
La politique monétaire consiste à réguler le niveau de la masse monétaire pour atteindre des objectifs économiques.
– Stabilité des prix
– Niveau d’activité économique
– Emploi
Les objectifs sont les mêmes que ceux de la politique budgétaire.
Question de départ :
Comment y arriver ?
– Maîtrise des dépenses publiques.
o Gel de budgets.
o Non renouvellement d’emplois de fonctionnaires.
– Réformes de l’Etat
o Modernisation de l’Etat et de la gestion publique.
o Réforme des retraites.
o Assurances maladie.
o Décentralisation.
Les conséquences de l’UEM : Union Eco Monétaire
La France s’est engagée à respecter mes critères de convergence :
– Déficit budgétaire : < à 3% du PIB.
– Dette publique ; < à 60% du PIB.
A l’heure actuelle la France ne respecte plus ces critères.
Section II – Les politiques monétaires :
1. Définitions :
La politique monétaire consiste à réguler le niveau de la masse monétaire pour atteindre des objectifs économiques.
– Stabilité des prix
– Niveau d’activité économique
– Emploi
Les objectifs sont les mêmes que ceux de la politique budgétaire.
Question de départ :
L’école néoclassique :
Pour les néoclassiques, il existe une théorie quantitative de la monnaie
Loi de Fisher :
M x V = P x T
M : masse monétaire : quantité de circulation dans une économie.
V : vitesse de circulation de la monnaie, V est constante.
P : niveau des prix.
T : volume de la production, T est exogène.
Selon la loi quantitative :
La quantité de monnaie disponible influence le niveau des prix.
– Toute augmentation de la quantité de monnaie crée seulement de l’inflation.
– Définition monétaire de l’inflation : c’est un excès de monnaie.
On peut :
– Lutter contre l’inflation en diminuant la masse monétaire
– Pas d’effet sur l’économie réelle
Production
Emploi
Il existe une séparation entre la sphère monétaire et la sphère réelle.
Donc : la politique monétaire est incapable d’influencer la sphère réelle.
Sphères réelles et monétaires pour les Néo-classiques
Absence de relation entre les deux sphères.
Les politiques concernant l’une ne concernent pas l’autre.
L’école keynésienne
Les keynésiens remettent en cause la dichotomie (sphère réelle et monétaire) néo-classique.
– Les sphères réelles et monétaires sont reliées
– La monnaie joue un rôle actif dans la sphère réelle
Exception :
– Utilisation maximale des facteurs de production
– Plein-emploi
– Dans ce cas les politiques monétaires ne fonctionnent pas
Sphères réelles et monétaires pour les keynésiens
Il existe une relation entre les 2 sphères
Les politiques monétaires ont des effets sur la sphère réelle via les taux d’intérêt.
Effet d’une politique monétariste expansive pour les keynésiens
La politique monétaire keynésienne est expansive
Politique monétaire doit être « accommodante »
– Monnaie abondante
– Taux d’intérêts faibles
La quantité de monnaie influence
– La demande des consommateurs (illusion monétaire)
Le niveau des taux d’intérêts influence
– L’offre des entrepreneurs
– La demande des consommateurs
Effets d’une politique monétaire restrictive
Pour la théorie keynésienne une politique monétaire restrictive exerce des effets :
– Sur l’inflation
Il y a délation
– Sur la sphère réelle
Diminution de la production
Diminution du revenu national (PIB)
Diminution de l’emploi
Il existe donc un risque de crise économique.
Ecole monétariste
Pour les monétaristes (M. Friedman et l’école de Chicago)
– La loi quantitative de la monnaie est remise à l’ordre du jour
– Dichotomie sphère réelle, sphère monétaire
A court terme, les politiques monétaires expansives ont un effet sur l’activité.
A long terme :
– Elles créent de l’inflation
– Elles perdent leurs effets sur l’activité et l’emploi
Raisons de la perte d’efficacité
– Hypothèse de comportement particulière
– Les agents économiques connaissent et anticipent la loi quantitative de la monnaie (anticipations rationnelles)
La politique monétaire ne peut que jouer le rôle d’un stabilisateur de l’inflation.
– La croissance de la quantité de monnaie doit être connue par les individus
– Elle doit accompagner la croissance économique
Les institutions monétaires doivent être indépendantes des Etats nationaux.
Les instruments actuels de la politique monétaire
Aujourd’hui le rôle de l’Etat est affaibli
La représentation monétariste l’a emporté.
Les taux d’intérêt sont fixés par les marchés financiers.
– La politique monétaire n’a plus de prise directe sur le taux d’intérêt
– Le taux d’intérêt n’est plus un outil de politique monétaire
L’Etat n’est plus une autorité monétaire.
– Il n’y a plus de politique monétaire stricto sensu
– Il existe des influences indirectes (ex. ECOFIN)
BCE fixe les taux directeurs, les conditions de la politique monétaire. Elle assure la stabilité de l’euro, donc casser l’inflation. En face il y a les gouvernements européens et un conseil des ministres des finances réunis dans un conseil donc qui se nomme ECOFIN qui tient compte des faits économiques et sociaux, et donne un avis consultatif à la BCE mais la BCE fait ce qu’elle veut, il n’y a pas d’influence politique sur la BCE.
Le rôle crucial des banques centrales
Les politiques monétaires sont un dialogue / rapport de force entre banques centrales et marchés financiers.
– Globalisation financière : les marchés financiers mondiaux jouent un rôle important
Fixation des taux mondiaux
Open market (les institutions financières vont prêter à l’échelle mondiale)
Les banques centrales sont autonomes dans la plupart des pays développés.
– Affaiblissement des Etats au profit des banques centrales et des marchés financiers.
– Les banques centrales ont pour objectif la lutte contre l’inflation
Fonctionnement des circuits monétaires
Les outils monétaires sont contrôlés par les banques centrales
Les banques centrales ont une action sur les banques privées.
Outils
– Le taux d’intérêt (effet indirect)
– L’encadrement du crédit (effet direct)
– Les réserves obligatoires (effet direct)
– L’influence du cours des monnaies (- outil controversé – Section 3)
Le taux d’intérêt
Effet à travers le marché mondial des titres (« open market »).
La banque centrale vend (ou achète) sur le marché mondial.
– Des titres
– De la monnaie
Conséquence : elle influence le taux d’intérêt.
Le comportement des banques privées est influencé.
Si la banque centrale achète des titres
– Les taux d’intérêt augmentent
– L’activité des banques commerciales ralentit
Si la banque centrale va vendre des titres
– Les taux d’intérêt diminuent
– L’activité des banques commerciales augmente
L’encadrement du crédit :
Le crédit est la création monétaire.
Négociation entre banques centrales et banques commerciales :
– Fixation d’un plafond de crédits pour les banques commerciales
– Sanction financière en cas de dépassement des plafonds.
Influence la création monétaire sans influencer le taux d’intérêt
– Moins d’effets non désirés.
Les réserves obligatoires :
Outil principal de politique monétaire :
– Les banques privées doivent placer un pourcentage des crédits et des dépôts de leurs clients sur un compte bloqué de la banque centrale.
Le taux de réserve obligatoire est le montant de ce dépôt :
– Il est fixé par les banques centrales.
– Il n’est pas rémunéré.
C’est un outil de pilotage du crédit.
Ce schéma marche aussi dans l’autre sens, c’est-à-dire avec une baisse du taux de réserve obligatoire : entraînant une accélération de la demande.
Les effets des politiques monétaires
Effets à court terme :
– Sur les taux d’intérêt
– Sur les prix : objectif d’une politique monétaire c’est de maintenir une stabilité.
Effets à moyen terme :
– Sur la production
– Sur la consommation
Effets à moyen/long terme :
– Sur la croissance économique
– Sur l’emploi