Cours d’histoire des relations internationales

L’histoire des relations internationales : introduction

Le cours complet d’histoire des relations internationales en cliquant sur ce lien

Le premier historien est Hérodote, le second est Thucydide, au 5ème siècle. Thucydide est un athénien, il a eu des responsabilités politiques et s’est fait ostraciser. Il a rédigé La guerre du Péloponnèse, considérée comme le premier grand travail d’histoire. Hérodote avait écrit Historie.



Le cours d’histoire du droit des relations internationales étudie la période allant de l’antiquité à la décolonisation (1950). L’histoire des relations internationales s’est construite de manière autonome et récente. Elle a quelque chose à voir avec la guerre. L’histoire elle même a été enfanté par la guerre.

 



Ci-dessous, le cours complet et les fiches d’histoire du droit des relations internationales :

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    HISTOIRE DES RELATIONS INTERNATIONALES Ce cours d’histoire du droit des relations internationales propose d’étudier la période allant de l’antiquité à la décolonisation (1950). L’histoire des relations internationales s’est construite de manière autonome et récente. Elle a quelque chose à voir avec la guerre. L’histoire elle même a été enfanté par la guerre. Le premier historien est ...
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I. Présentation du cours

Le cours d’histoire des relations internationales permet d’appréhender les grands courants de la discipline de l’étude des relations internationales.

L’objectif est de comprendre les grands enjeux des débats dans la discipline et le lien qui peut exister entre l’histoire de l’objet et celle des théories.

A. Qu’est ce que l’histoire des relations internationales ?

L’histoire des relations internationales commence avec la Première Guerre Mondiale. La discipline apparaît sous la forme d’une chaire à la Sorbonne qui portait ce nom. Le premier titulaire était Pierre Renouvin (). En quoi la guerre a-t-elle été première ? La Première Guerre Mondiale est un phénomène extraordinaire. Il y a une école française d’histoire des relations internationales, qui s’intéresse non pas à la description des faits mais aux « forces profondes » qui les expliquent et se manifestent au travers de ceux-ci.

Ce qui est fondateur dans la matière : l’ouvrage de Renouvin lui-même, en 8 tome, publié en 1945.

B.Programme

De Gaulle : « chaque pays fait la politique de sa géographie », et il est évident que les différents Etats n’ont pas la même citation. Exemple, les Etats enclavés (sans fenêtre maritime), ou au contraire des pays à double façade maritime (Etats-Unis, France). Ces derniers pays sont en meilleure situation pour développer une politique internationale.

Il faudra réfléchir aussi à la question des frontières qui se constituent et se modifient, les géographes français jouent un rôle important dans la définition des frontières en particulier après la Première Guerre Mondiale. Les frontières sont refaites en 1871, 1919, et après 1990 par exemple.

Le cours proprement dit :

  • Analyse sur la longue durée ;
  • Etude du 19ème siècle (2 séances)
    • Formation des nations
    • Les nouveaux rapports de force qui se constituent dans le courant du siècle
  • Etude du 20ème siècle ;
    • La coupure de la Première Guerre Mondiale ;
    • La coupure de la Seconde Guerre Mondiale ;
    • étude jusqu’à nos jours, dont le tournant 1990 ;

Qu’est ce que l’histoire du temps présent ? C’est l’histoire dont les témoins sont toujours vivants. En général on a des difficultés à avoir les archives. Une loi sur les archives existe en France et fait que les archives ne sont pas ouvertes avant 30 ans.

II. Qu’est ce que l’histoire des relations internationales

A. Concevoir l’histoire des relations internationales

Comment concevoir l’histoire des relations internationales ? Il faut la concevoir de manière très large, cela suppose des relations entre des nations, et plus particulièrement entre des Etats (qui ne se confondent pas). L’histoire des relations internationales est souvent l’histoire des relations entre les gouvernements. Plusieurs niveaux et plusieurs durées se croisent. Fernand Brodel a théorisé la question du temps et de la durée, il parle de temps « étagé » 3 temps :

-un temps géographique, très lent.

-un temps social, le temps des sociétés, plus rythmé mais toujours lent.

-un temps de l’événement, temps court, auquel on est le plus immédiatement sensible.

Dans chaque grand événement, tous les temps se croisent, il est imprévisible. La question des caricatures liées à l’Islam. Mêle beaucoup de choses en même temps, aboutit à une collision. On peut prévoir les événements mais pas leur ampleur.

1. La diplomatie, la dimension politique.

La diplomatique vient de « diplôme » qui est une pièce émanant de l’autorité légale, et à partir de là on appelle diplomatique l’étude scientifique de la variation des formes et des actes des documents officiels.

La diplomatie recouvre un peu le même champ avec une formulation différente. Traditionnellement, c’est la science des traités qui règle les relations internationales. En même temps bien sur, la diplomatie est la fonction même de régler les problèmes et, de préférence, de façon pacifique. Elle se différencie donc de la guerre, qui est bien sur un état fréquent, ce qui fait que la diplomatie fonctionne toujours en temps de guerre. Elle fonctionne parallèlement à la guerre.

Pendant la Première Guerre Mondiale, il y a eu un certain nombre d’initiatives et de négociations qui ont pu être menées, les unes venant de Vienne (Autriche), ou d’autres du Vatican, etc. Les communistes aussi se sont efforcés de créer, à Ziemmerwald (Suisse), des liens par delà la guerre.

Plus récemment, lors de la guerre du Vietnam (1965-1973) il y avait en permanence et en parallèle de la guerre des négociations à Paris entre 1968 et 1973. souvent elles se font dans le secret, en l’occurrence derrière ces négociations de Paris, des négociations dites « secrètes » étaient tenues entre Kissinger et Le Duc Tho, et elles jouaient le rôle principale. Elles aboutissent aux accords de Paris de janvier 1973.

2. Le rôle des hommes

L’histoire des relations internationales entre les gouvernements veut dire que le rôle des hommes est important.

On peut citer Aristide Briand, syndicaliste, avocat, et qui assez vite atteint un niveau de ministre et de Président du conseil. Il est longtemps ministre de Affaires étrangères entre 1925 et 1932, pendant une période de paix. Il se fait connaître sur ce plan comme étant « l’apôtre de la paix », il reçoit le Prix Nobel de la paix. Il est le premier à formuler un projet d’union européenne, au tournant des années 1930.

Henry Kissinger (d’origine allemande, réfugié aux Etats-Unis, naturalisé) joue un très grand rôle dans la politique extérieure des Etats-Unis à l’époque du président Nixon, entre 1969 et 1974. Il est d’abord conseiller à la sécurité de Nixon, puis devient secrétaire d’Etat (équivalent du ministre des Affaires étrangères). Il reçoit aussi le prix Nobel de la paix.

Il faut souligner l’importance du rôle des chefs d’Etat. De plus en plus aujourd’hui ce sont les chefs d’Etat qui jouent un rôle diplomatique important, les relations internationales sont souvent menées par les chefs d’Etat.

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En France, c’est le Président de la République qui mène la politique étrangère. Jacques Chirac conduit directement la politique extérieure par exemple ; tout comme De Gaulle, il lance des piques à l’égard des Etats-Unis.

Cela dit, il faut considérer le rôle des machines diplomatiques, c’est-à-dire les gens, les administrations, qui s’en occupent au quotidien ensemble des institutions par lesquelles passent les relations internationales.

3. Les administrations centrales et les ambassades

Il y a d’une part les administrations centrales, et d’autre part les ambassades :

1. Les administrations centrales

les premières sont physiquement les ministères, les départements d’Etat. En France c’est le quai d’Orsay, construit au début du Second Empire. Il abrite des milliers de fonctionnaire. En 1945, il y avait 447 personnes y travaillant dans un certain nombre de départements, ou directions. Les directions politiques s’occupent à la fois des affaires générales tout comme des différentes parties du monde.

2. Les ambassades et consulats

Les ambassades, sur notre période, voient leur nombre augmenter de manière très impressionnante. Au 19ème siècle, les relations internationales étaient surtout des relations entre pays européens. La France avait une ambassade dans les grosses capitales européennes (Londres, Madrid, Vienne, Berlin, etc.). Avant 1914, les ambassades sont plutôt un club européen. Les ambassades ont toujours un statut d’exterritorialité, le territoire sur lequel elles sont établies est considéré comme étant souverain.

3. Les rapports entre administration centrale et ambassades

Cela fonctionne par une correspondance régulière entre les deux, toujours secrète. Les échanges de courriers se font chiffrés. L’essentiel de la production des relations internationales sont les télégrammes diplomatiques (TD). Quand l’ambassadeur estime qu’il a une information importante à transmettre à Paris, il le fait avec un TD. Toujours secret, système de chiffrage, pratique en temps de guerre.

Le nombre d’ambassade augmente avec le nombre d’Etat. Il y a beaucoup plus d’Etats constitués et reconnus internationalement aujourd’hui qu’au 19ème, moment de colonisation européenne. Dans les empires, il n’y a pas d’ambassades (résidents, gouverneurs).

Après 1945 et la décolonisation, des puissances extra-européennes se développent et tout récemment encore, après 1990, certains pays européens se sont craquelés, ce qui fait autant d’Etats avec qui avoir des relations (Tchécoslovaquie, Yougoslavie, etc.). Pour chaque pays, cela suppose d’entretenir des ambassades.

B. La dimension sociale et culturelle de l’histoire des relations internationales

L’histoire des relations internationales, c’est largement l’histoire des relations entre gouvernements, mais plus seulement. Il y a une forte dimension sociale que l’on doit considérer aujourd’hui. Les relations entre les peuples, les nations, les idées, avec une grande importante à accorder à la psychologie collective et à la formation des opinions collectives.

1. Les composantes sociales
1. Les entités sociales

D’abord c’est la conscience d’être quelque chose (français, allemand, etc.) : un corpus national se constitue, formé sur l’histoire de chaque groupe, les cultures (en particulier la religion), les langues, etc. Il faut prendre en compte ces opinions collectives. Important dans le rôle de la création de l’opinion publique.

Egalement, il faut prendre en compte les représentations de l’autre: représentation que se fait un peu d’un autre peuple. Elles ont longtemps été une négation de l’autre. Il faut savoir que dans l’idée nationale (dans le nationalisme), il y a l’idée que le lieu dont on parle a les meilleures qualités. Ces conflits reposent sur l’idée que l’on est meilleur que les autres, et que les autres n’ont pas le droit d’exister. En France, les journaux agissent comme vecteurs à ce sujet. Il en reste des clichés. Dans le fond des consciences nationales, cela existe encore. France et Allemagne nombreuses tensions au 20ème siècle.

2. La mémoire et le souvenir

Il y a un gros travail, au-delà des représentations, de travailler sur la mémoire et le souvenir que les nations se font de ce qui s’est passé précédemment, et de savoir comment on sort des conflits. Comment sortir d’une période où non seulement no s’est battu à mort mais où aussi on s’est détesté ? C’est-à-dire une période pendant laquelle la haine est présente.

Pour construire l’Union Européenne, il a fallu une réconciliation franco-allemande, indispensable à la construction du marché commun. Mitterrand et Kohl se sont retrouvés à Berlin pour commémorer cet épisode tragique.

Autre tandem tragique : Chine/Japon, qui perdure encore. Il n’y a pas eu de vraie réconciliation sino-japonaise, mais il y a eu des excuses, des mots aimables.

3. Le rôle des commémorations

Cela passe par la création de lieu dits (gare d’Austerlitz, etc.), et par des commémorations. Le 25 mars 2007 : commémoration des traités de Rome. Ces commémorations ont deux fonctions :

  1. enraciner dans la mémoire nationale un certain nombre d’éléments jugés positifs
  2. elles sont un lieu actif des relations internationales.

Exemple, on commémore chaque année le débarquement en Normandie. Pour la première fois le chef du gouvernement allemand était présent.

Quand on choisit un lieu pour faire une conférence internationale, on ne choisit pas ce lieu par hasard.

2. L’existence d’une opinion internationale

Y a-t-il une opinion internationale ? Il y a des opinions nationales, qui se constituent progressivement. Elles n’existent pas ou peu au début du 19ème et se constituent au tournant du 20ème. Elles existent évidemment aujourd’hui, l’espace public étant alimenté par les médias. Il faut préciser par ailleurs que l’anglais n’est pas la langue internationale unique. On peut parler d’une opinion arabe.

Elle peut être hostile : sentiment anti-américain commun à beaucoup de nation européennes 60’s.

Les décideurs font l’opinion nationale et agissent dans la mentalité du pays.

C. La dimension économique de l’histoire des relations internationales

1. Apparition de l’économie dans les relations internationales

C’est la nouveauté du 20ème siècle : l’irruption de l’économie dans les relations internationales, et donc dans l’histoire des relations internationales. Traditionnellement les diplomates ne connaissent pas grand-chose de l’économie au début du 20ème siècle, mais maintenant ça change. Les États ont pourtant une action en matière douanière. Les marchandises et les hommes qui passent les frontières sont arrêtés ou non à cette frontière, les marchandises doivent payer ou non un droit de douane. Deux politique douanières traditionnellement :

  1. une politique dite « protectionniste », aujourd’hui révolue.
  2. l’autre politique est le « libre échange » (modèle britannique), longtemps la règle, puis abandonné.

On considère que le protectionnisme en Europe a été un mécanisme de défense contre l’économie britannique. L’économie fait irruption avec la crise de 1929 aux États-Unis dont personne n’avait imaginé l’importance. Première conférence à Londres. Ainsi le rôle des monnaies est rentré dans la vie internationale. Une des justifications de l’euro a été de dire qu’au moins entre les monnaies européennes il n’y aura plus de spéculation, ce qui est entièrement vrai.

Les échanges dans les relations internationales : il y a des enjeux stratégiques basés sur l’énergie, qui permet la croissance. C’est plus que le nerf de la guerre. Énergie et matières premières ont toujours constitués des enjeux importants en relations internationales.

Exemple : nervosité entre Chine et Japon à ce sujet.

Comment est-ce que la réconciliation européenne s’est faite ? Essentiellement en mettant ensemble les ressources en charbon et en acier (CECA). Quelle était la justification ? Si on met en commun les ressources stratégiques et les moyens de fabriquer des armes, on ne se fera plus la guerre.

Egalement : la mondialisation croissante. Ou encore, le GPS : l’Europe essaye de constituer son propre système (Galileo).

2. Les réponses contemporaines à cette évolution

La machine diplomatique évoquée tout à l’heure s’est adaptée, bien sur, à cette évolution, à la fois dans les administrations centrales et dans les ambassades :

  1. Dans les administrations centrales, il y a des directions politiques. Il y a maintenant en plus des directions économiques et financières. En France il y a la direction de la coopération économique.
  2. Il y a d’abord eu des attachés militaires, puis commerciaux, puis financiers, mais aussi des attachés culturels.

Enfin il faut mentionner la multiplication des acteurs de la vie internationale. Pendant longtemps les seuls acteurs qui comptaient étaient les Etats. Et puis il y a les opinions, dont la presse qui joue un rôle important, un rôle d’acteur.

Les entreprises sont de nouveaux acteurs de la vie internationale.

D. Conclusion : la notion d’événement

L’événement est ce qui rythme les relations entre les peuples, ce ne sont pas les forces profondes. Ces événements, révélateurs des forces profondes, sont le rythme et donne l’importance de ces différents temps qui se croisent. Le grand événement est pratiquement imprévisible, c’est-à-dire que l’on sait qu’il va se produire. Exemple la crise de 1929 : personne n’en avait pourtant imaginé l’ampleur. Le 11 septembre 2001 : c’est l’effondrement des tours qui n’était pas prévu.