La création de la Seconde République

LA SECONDE RÉPUBLIQUE

Le 26 février 1848, l’opposition libérale issue de la Révolution de 1848 se réunit pour organiser un gouvernement provisoire, appelé Seconde République, qui est marqué par la désorganisation et l’ambiguïté politique.

  • La Révolution de 1848 en France a mis fin à la monarchie d’Orléans (1830-48) et a conduit à la création de la Seconde République française.
  • Après le renversement du roi Louis Philippe en février, un gouvernement provisoire (Assemblée constituante) est créé, qui est désorganisé alors qu’il tente de résoudre les problèmes économiques de la France créés par le bouleversement politique.
  • La frustration des classes laborieuses est née du fait que l’Assemblée constituante ne répondait pas aux préoccupations des travailleurs, ce qui a entraîné des grèves et des manifestations ouvrières.
  • Louis Napoléon Bonaparte est élu président le 10 décembre 1848 par un vote écrasant ; son soutien provient d’une large section du public français.
  • En raison de l’ambiguïté des positions politiques de Louis Napoléon, son programme en tant que président est très incertain.
  • Les élections de 1850 donnent naissance à un corps conservateur, qui renouvelle le pouvoir de l’Église, notamment dans le domaine de l’éducation.
  • À l’aube de 1851, Louis-Napoléon n’est pas autorisé par la Constitution de 1848 à se représenter à la présidence de la France ; il se proclame au contraire président à vie à la suite d’un coup d’État en décembre, confirmé et accepté par un référendum douteux

La révolution 1848 a une signification ambiguë pour 2 raisons :

Des groupes politiques inattendus viennent se greffer au Républicains de la 1° heure :

les légitimistes qui se réjouissent de la chute de Louis-Philippe et ils imaginent une république provisoire qui permettrai à terme leur retour démocratique

anciens partisans de la Monarchie de Juillet qui espère que ce cadre Républicains répondra aux attentes qu’il avait placé, à l’époque, sur Louis-Philippe

L’ambiguïté de cette révolution et de la république résulte du fait que 2 groupes sociaux radicalement différent y participent et se réjouissent du départ de Louis-Philippe. On trouve

ceux qui désirent une république sociale conduit par un objectif prioritaire à savoir l’amélioration de la condition ouvrière. Leur but est donc d’intervenir dans les rapports entre patronat et prolétariat afin de rétablir l’équilibre.

ceux qui désirent une république libéral refusant une intervention trop poussé de l’état dans le monde du Travail. la République qu’il propose serait modéré pour ne pas dire conservatrice.

Cette Seconde République sera celle de progrès humaniste mais elle sera avant tout le fruit de tout ces ambitions divergentes. C’est ainsi sur front d’affrontement et idéologique entre partisan de l’ordre social (modéré) et ceux qui veulent l’égalité (social) qu’est élaboré la Constitution du 4 novembre 1848. Vient encore de greffer sur cette tension une réalité politique troublante puisque en effet le suffrage universel portera au pouvoir une assemblée monarchiste et un président de la république Bonapartiste.

Cette république ne pouvait durée dans ces conditions durable. En effet elle meurt en 1852 à la suite d’une manœuvre politique du président Louis Napoléon Bonaparte, 1er Président en France, neveu de l’empereur qui comme son oncle se présentera comme le garant des acquis de la révolution pour rétablir l’empire.

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L’œuvre du gouvernement provisoire

Cette révolution d’un point de vue politique à rompu toute continuité avec le régime précédent puisque aucune des 2 chambres ne c’est officiellement déclaré en faveur d’un nouveau régime.

Le 24 février, c’est un gouvernement provisoire constitué par des journalistes, ceux du National et de la Réforme : on trouve Lamartine et d’autre Républicains d’inspiration diverse : des journalistes, des avocats, un savant, astronome et physicien (Arago), socialiste (Louis Blanc) et un ouvrier (Albert).

Le but de ce gouvernement est de ne partir de rien pour construire du nouveau mais une régénération qui doit être modéré car à part Blanc et Albert, tous les membres de ce gouvernement pense qu’il ne faut pas bouleverser l’ordre social.

Ex : Lamartine parvient à éviter que les émeutiers ne remplacent le drapeau tricolore par le drapeau rouge.

Tous en revanche sont animé par l’idée de fraternité et pour cela ils vont adopter tt une série de mesure mettant en œuvre cette esprit romantique de 1848 : Triptyque Républicains

I. Une République égalitaire : le suffrage universel

La 1ere mesure à visée égalitaire : arrête suppression des titres de noblesse, le but est politique et symbolique. Cette suppression à pour but de marquer avec force le passage Républicains. Refus définitif de la Monarchie et des prétentions aristocratiques.

Le gouvernement provisoire décide d’innover, avec hésitation et incertitude, le 2 mars 1848 un suffrage universel direct sans la moindre condition de sens. Organisation de se décret adopté 3 jours plus tard. Renoue avec la 1° république de 1792.

Le changement avec les régimes précédents est à la fois radical et durable. Durable car sauf quelques exception notable, il sera toujours pratiqué en France. Radicale car c’est donné une légitimité populaire plus importante et aussi car c’est la 1° grande victoire pour ceux qui désirait élargir la base électoral. Radical car cette ouverture laisse présagé une effective démocratisation de la vie politique et social.

Convaincu que l’égalité devant le suffrage est perçu comme le moyen de faire disparaitre les clivages politique et sociaux. Il présente pour le gouvernement provisoire un double avantage : réconciliation des Français autour des droits politique et également d’être le vecteur de l’apaisement des tensions sociale.

Pourquoi ces hésitations et incertitudes ?

Le gouvernement provisoire se trouve confronté à une conception différente de ce type de suffrage. Nombreux, parmi les légitimiste,réclame le suffrage universelle car le vote universelle n’est pas a leur yeux un outil d’émancipation politique, au contraire c’est un instrument de conservation sociale.

En effet ils prennent acte du passé et estiment que le peuple ne peut totalement être exclu de a vie politique car en découle le maintient de l’ordre social mais cette participation doit nécessairement être limité par le caractère indirecte de se suffrage. Ces légitimistes préconisent donc le vote de tous les citoyens afin de donner aux autorités traditionnelles une délégation de pouvoir (on ne peut voter que pour quelques personnes). Dès lors on s’aperçoit que derrière la même réalité du suffrage universel apparaissent 2 conceptions opposé l’une donne réellement le pouvoir au peuple, l’autre en revanche donne le pouvoir aux autorités traditionnelle.

Le suffrage sera finalement le suffrage universel direct.

Il engendre de toute part des inquiétudes qui tient à l‘abaissement des capacités requises pour être électeurs.

La question de l’analphabétisme focalise l’attention de la presse ; de même que celle de l’âge. En effet le régime électoral porte que peut voter tout citoyen âgé d’au moins 21 ans au lieu des 25 ans précédemment hors cette disposition engendre bien des doutes. A droite comme à gauche tt les journaux se pose la q de ces nouveaux électeurs : sont-ils en mesure de prendre à l’expression d’une souveraineté populaire.

Le gouvernement provisoire, s’accorde tous, n’a pas poussé l’audace au point d’ouvrir le vote aux femmes. Il faut comprendre que c’est dur à entendre car les femmes ont pris parti prenante de la révolution mais cette exclusion pousse D’Héricourt à fondé la société pour l’émancipation des femmes et Eugénie Niboyet crée un journal La voie des femmes et un club et propulse ainsi le mouvement féministe qui allait lutter pendant plus d’un siècle en faveur de l’obtention de l’égalité politique H/ F.

La seconde inquiétude est exprimé par de nombreux conservateur qui considère qu’un élargissement si important du suffrage c’est irruption populaire dans la vie politique mènera immanquablement au chaos.

Dernière inquiétude Beaucoup plus étonnante. Les socialistes refusent le suffrage universel. Il estime que le peuple faute d’être éduqué n’est pas près à exercer pleinement sa souveraineté dès lors sa voie risque d’être confisqué par le biais du suffrage universelle au profit des autorités traditionnelle. Il faut pour eux préalablement éduqué le peuple. Raison pour laquelle la plupart des socialistes demande un report des élections afin d’éviter le vote conservateur. Certain socialiste radicaux vont plus loin, eux estime que le suffrage quelque soit sa nature est une technique de confiscation de la souveraineté. Pour eux le seul mode d’expression politique qui s’offre au peuple est l’insurrection et la dictature du prolétariat.

Finalement les élections ne seront pas repoussé, elles auront lieur le 23 avril et le résultat donneront raison au crainte socialiste. Principale effet est de donner un rôle déterminant aux campagnes généralement attaché à l’ordre, à l’autorité, à la religion et donc naturellement conservateur depuis la révolution. En effet se vote de suffrage porteur de tant d’espoir rend le pays aux notable et électeurs traditionnelle, condamnant l’esprit réformiste qui présidait la naissance de la 2° république.

II. Une république libératrice

Accorde tt les libertés public. Sont affirmer liberté de la presse, liberté de réunion et d’association et plus symboliquement, la peine de mort est abolit en matière politique. Le symbole est important car on pense république resurgit la révolution et notamment la république révolutionnaire avec Robespierre. En consacrant la peine de mort en matière politique signifie que la rèp n’est pas synonyme de terreur, le débat politique ne peut déboucher sur une telle peine. A plus long terme, cette 2° rèp entend s’inscrire dans le cadre d’un libéralisme politique. Parmi les composante essentielles de la démocratie figure le pluralisme d’opinion donc supprimer peine de mort politique c’est accorder le pluralisme politique. Le suffrage universel institué par le Gouvernement provisoire influencé par la convention montagnarde, s’inscrit dans la même optique à rompre avec les régimes qui les ont succéder et élargir la base électoral. Le Gouvernement provisoire adopte un décret à savoir l’abolition de l’esclavage dans les colonies et la citoyenneté accordée aux anciens esclaves. De la moitié du 17°s à l’abolition en 1848, 1 millions et demi d’africain ont été déplacé dans les possession fr d’outre mer et réduit en esclavage. Si la pratique est inhumaine, la pratique est productive éco. Sur le plan des principes, la traite n’existe plus. Le royaume uni a abolit la traite en 1807 et abolira esclavage en 1833. Le royaume uni se sent isolé donc lourdement pénalisé économiquement c’est pourquoi il profite au congrès de vienne à imposer aux autres puissances de faire de même.

Le 8 février 1815, une déclaration commune est adoptée en laissant aux états le soin de réprimer ce commerce qualifié « de répugnant aux principes d’humanité et de moral universelle ».

Les bourbons n’ont jamais dénoncé les accords de la grande alliance mais en revanche, ils n’ont jamais accepté cet aspect des déclarations. Mal vécu par une classe dirigeante, l’interdiction de la traite n’est en faite que très peu respecter sous la restauration car nombreux sont les ministres conservateur dont Villèle à avoir des intérêts dans les implantations. Sous la monarchie de Juillet, le ministère Lafitte adopte loi du 4 mars 1831 qui prévoit entre autre des mesures punitives comme par ex 20 à 30 ans de travaux forcé pour les responsables. Enfin il y a condamnation mais elle est timide car la tentation demeure trop grande pour qui s’enrichit grâce à ce commerce, la pratique ne recule donc pas. Elle encourage le dvlp d’une pratique clandestine et avec ca une pratique encore plus inhumaine. Tout cela va finalement apporter un éveil des conscience principalement celle de Victor Schœlcher qui à consacrer tt sa vie à l’abolition et aboutissement d’une lutte, c’est en qualité de sous secrétaire d’état à la marine qui rédige et signe le décret d’abolition. Il y a souvent un faussé entre loi et pratique. Il s’éloigne d’une part de la bourgeoisie notamment des planteurs qui n’aime pas être déposséder de leur esclave. De nombreux descendant d’esclave porte encore les stigmates de ces réactions des planteurs qui ont choisie d’affubler les affranchies de nom de famille ridicule.

  • 1° réaction : vengeance privé à l’égard des affranchies.
  • 2° réaction : il leur faut donc trouver une nouvelle main d’œuvre. Ils vont faire venir à moindre cout et exploiter par la suite, les travailleurs Indiens ou Chinois et finalement développe une forme d’esclavage.

 

III. Une république fraternelle

Si toutes ces libertés sont accordées, il apparait que la liberté syndicale n’est pas consacrée car malgré les sentiments humanistes, il s’agit d’une liberté qui inquiète. Pour autant si elle n’est pas consacrer, en revanche le droit au Travail est proclamé. Cela signifie que la démocratie se veux plus sociale cela postule l’idée qu’une république qui s’engage à garantir du Travail à tout les citoyens à interventionnismes de l’état, rupture avec le système libéral. Dans le mm esprit, une commission chargé d’étudier les problèmes du Travail est institué et surtout sont créer dans un but d’émancipation ouvrière, des ateliers nationaux. C’est la 1° mesure socialiste mise en œuvre inspiré par Louis Blanc, Olympe de Bouges et Proudhon. Les ateliers nationaux sont des associations d’ouvrier de mm profession réunit dans le cadre de coopérative de production initialement financé par l’état. La généralisation de ces derniers devait conduire à terme à la disparition des Entreprises privées. En réalité il s’agit de nationalisation à grande échelle mais avec un pouvoir décisionnaire à la base c’est à dire s’autogérer et l’état qui finance. Les ateliers nationaux qui sont appeler à se généraliser sont quelque peux différent du fait de l’omniprésence étatique et également car il n’est pas vraiment question d’émancipation ouvrière, il s’agit surtout d’assurer un moyen de subsistance pour les chômeurs. Ces ateliers ne résisteront que 4 mois, ne pouvant résister aux objectifs de la nouvelle majorité conservatrice.

 

IV. Conséquences de cette révolution à l’extérieur : le printemps des peuples

La révolution de 1848 inquiète les puissances qui voit la France comme le terrain de tout leur problème car dès qu’il se passe quelque chose en France cela panique toute l’Europe. Les princes envisage de reformer la St Alliance et cela inquiète le gouvernement provisoire c’est pourquoi, soucieux de maintenir la paix, Lamartine, alors ministre des affaires étrangères fixe les principes de la politique extérieur de la nouvelle république à il entend rassurer les puissances étrangère. Il dit que « la proclamation de la république fr n’est un acte d’agression contre aucune forme de gouvernement dans le monde. Les formes de gouvernement tout aussi légitime… ». Il ajoute que la guerre n’est donc pas le principe de la république française comme elle devint la fatale et glorieuse nécessité en 1792.

Pour autant la révolution française de 1848 à des répercutions dans toute l’Europe, c’est pourquoi on parle du Printemps des peuples. En effet au Printemps 1848, partout en eu les barricades se dressent contre le gouvernement, les mots scandé sont « République, liberté et fraternité ». Malgré quelque victoire, partout, les réponses gouvernementales sont à la hauteur des affrontements à violents. Il en sera de même en fr.