Critique du réalisme dans les relations internationales

La critique de la conception réaliste des relations internationales

L’idée général de ce courant est que la société internationale est un ensemble dans lequel la loi du plus fort celle de la jungle, continu malgré les progrès à s’imposer.

Il se subdivise en deux conceptions :

  • ·         La conception réaliste des Relations internationales
  • ·         La conception marxiste des Relations internationales

I) LA CONCEPTION REALISTE DES RELATIONS INTERNATIONALES

Nous étudions ici les critiques de la conception réaliste des relations internationales. Le qualificatif réaliste désigne les auteurs qui prétendent considérés l’Humain et les rapports sociaux, notamment les relations politiques tel qu’ils sont et non tel que l’on voudrait qu’il soit.

C’est conception la plus ancienne et sans doute la plus répandue, elle se subdivise en deux courant : le réalisme classique et le néo réalisme.

La conception réaliste des relations internationales : critiques

II ) Examen critique du réalisme

D’une manière générale, les théories considèrent la société internationale comme une société anarchique pêche à la fois par excès par défaut.

Paragraphe 1 : les excès du réalisme

Ces excès peuvent être :

  • ·         Idéalisation des sociétés nationales
  • ·         La confusion entre fonction et
  • ·         La non-prise en considération de l’intégration.

 

A-   Idéalisation des sociétés nationales

La question se pose de savoir si les sociétés nationales sont des sociétés aussi intégrés qu’on le dit. Une réponse négative doit être donnée à cette question. En effet, il y a un nombre considérable d’Etats, les Etats nouveaux, ceux du tiers monde issus de la décolonisation, qui ne sont pas des sociétés intégrés. Le colonisateur avait fait coexister au besoin par la force dans le cadre des frontières classées au gré des intérêts ou selon les hasards de la conquête des populations qui antérieurement appartenait à des sociétés rurales différentes. Certaines de ces sociétés avaient d’ailleurs atteint le stade d’Etat de sorte qu’on a vu coexister à l’intérieur d’un même territoire des Etats tout à fait différents les uns des autres aussi bien par l’histoire que par la culture la civilisation et la langue. Aujourd’hui les Etats nouveaux issus de la colonisation sont placés devant un problème celui de l’intégration. Les problèmes de la question nationale sont à l’ordre du jour. Si ces problèmes existent cela veut dire que ces Etas ne sont pas des sociétés nationales intégrées. Une 2eme observation consterne la violence. Sans doute il est e caractérise la société internationale toutefois on peut se demander si elles ne se retrouvent pas dans les sociétés internationales. Si l’Etat dispose du monopole de la violence on est obligé de constater que le monopole de la violence au profit de l’autorité publique n’empêche pas le citoyen eux de recourir à la violence lorsqu’ils estiment qu’ils sont victime d’une politique contraire soit aux intérêts de tel ou tel classe ou catégories sociales. En les Etats ne sont pas des sociétés aussi policées qu’on voudrait le faire croire. Inversement la société internationale n’est pas aussi désordonnée aussi anarchique qu’on le croit. Un usage abusif des moyens d’information moderne conduit à polariser la tension de l’opinion publique sur ces conflits internationaux parce que c’est souvent le moyen de mieux vendre la marchandise information. Enfin une observation des montre que les relations internationales sont aussi des relations pacifiques et dans un grand nombre de cas les rapports entre Etats se déroulent de façon satisfaisante sur la base de l’observation scrupuleuse du droit internationale. Si cet aspect n’est perçu s’il n’est pas ressenti au niveau des consciences individuelles c’est parce que dans une grande mesure les moyens de communications modernes et les théories développées par des auteurs comme Raymond contribue à faire pénétrer dans les esprits une représentation exagérément pessimiste de la société internationale.

 

B   La négligence de la distinction entre fonction et structure

On ne peut pas dire comme le au sein de la société internationale les fonctions propres à toutes sociétés ne sont pas remplis. Il faut en effet établir une distinction entre le problème des structures et celui des fonctions. Sous l’influence de MONTESQUEU et des juristes attachés au formalisme nous sommes accoutumés à ce qu’à des fonctions précises notamment les fonctions juridiques de l’Etats (exécutive juridictionnelle, législative) corresponde à des structures c’est-à-dire un parlement, un gouvernement, les tribunaux. Cette loi de correspondance n’a pas toujours existée notamment au niveau des communautés primitifs et il n’est pas non plus certains qu’elle existera encore dans quelques siècles. Elle n’existe pas non plus dans la société internationale en d’autres termes il n’y a de corrélation entre les structures et les fonctions tel que nous le voyons. Ce pendant comme le soutient G. SCELLE  les fonctions sociales sont remplies dans la société internationale : « ces fonctions s’accomplissent par la collaboration et par l’action concurrente des gouvernements et agents Etatiques agissant comme gouvernements et agents internationaux. ». Il est produit de la sorte le concept de dédoublement fonctionnel. L’idée mis en avant pour soutenir ce concept est que les gouvernants internationaux agissent tant tôt des sociétés internationales à la tête desquelles ils se font placés tant tôt pour le compte de la société internationale dont ils font partis. Pour lui la fonction législative est parfaitement remplie sur le plan international alors que cette fonction est concurremment par le parlement (loi) et par le gouvernement (règlement décret) ou par le seule pouvoir exécutif ( dictature monarchie absolue), sur le plan internationale elle n’est pas rempli par une sorte d’autorité supra nationale mais par les Etats eux même.

On peut donc convenir avec que les fonctions propres  à la  société internationale peuvent être rempli par des moyens différents de ceux qui existent dans le cadre des sociétés nationales.

 

C-   L’oubli de l’intégration

Si l’on va au-delà de la société internationale globale pour prendre en considération des sociétés particulières, on voit alors se manifester des mouvements d’intégrations politiques externes qui conduisent des Etats jusqu’à lors séparés distincts à se rapprocher les uns des autres à faire abondant d’une partie de leur souveraineté. C’est le cas de l’union européenne. Il ne faut donc pas négliger qu’au niveau régional où l’on voit se manifester des phénomènes d’intégration comparable à ceux qui se sont manifesté dans le cadre des Etats.

En définitive, la théorie selon laquelle la société internationale serait anarchique présente un tableau exagérément noircit de la société internationale. La tendance perverse des auteurs réalistes est de mettre en lumière les situations conflictuelles tandis que les situations de coopération pacifique et même des situations d’intégration sont volontairement laissées dans l’ombre.

 Paragraphe 2 : Les silences du réalisme

La conception des R.I réduit de façon abusive la société internationale sinon aux seuls Etats qui ma compose du moins à certain d’entre eux. En réalité la société internationale est beaucoup plus qu’une simple société d’Etats souverains. Les silences du réalisme portent sur les individus et sur la nature sociale de l’Etat.

A-   Les organisations internationales

Les partisans de la thèse laissent volontairement de côté ou minimise le fait que la novation de la période contemporaine est l’apparition d’ORGANISATIONS INTERNATIONALES de plus en plus nombreuses et diversifiées. Des organisations capables d’agir au même titre que les Etats dans l’ordre international. Il est vrai que ces ORGANISATIONS INTERNATIONALES ne sont que des créatures des Etats et les membres de ces organisations uniquement des Etats. Toute organisation a dans une certaine mesure à tendance à  acquérir une certaine indépendance tout au moins une certaine autonomie de pensée et d’action ainsi comme le souligne Michel VIRALLY à côté des Etats il y a aussi des ORGANISATIONS INTERNATIONALES qui peuvent être des acteurs de la vie internationale.

B-   Les individus

Il ne faut pas oublier que la société internationale set composée d’individus et de groupement d’individus. On peut même dire que la réalité 1ere de la société internationale et des sociétés nationales c’est l’individu : les hommes qui la composent. Les peuples, par opposition au gouvernants, sont capables de secréter une opinion publique internationale susceptible d’influencer les R.I. les groupements privés particulièrement ceux qui ont une dimension internationale sont susceptible de constituer les acteurs internationaux plus ou moins indépendant à l’égard des Etats.

C-   La nature sociale de l’Etat

Il est utile de s’interroger sur la nature et les caractéristiques fondamentales des sociales. En d’autres termes la base économique set déterminante dans l’analyse des relations internationales. Un Etat socialiste n’a pas la même vision qu’un Etat capitaliste or les réalistes ne prennent pas en compte ces données dans leur analyse.

 

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