Les déterminants de la consommation et de l’épargne
Suivant l’optique qu’on adopte on va considérer la consommation et l’épargne l’un comme centrale et l’autre comme résidu.
A. Les déterminants traditionnels
Analyses à court terme. Qu’est ce qui fait que je vais épargner aujourd’hui pour épargner demain?
· Influence du taux d’intérêt
· Choix entre consommation-épargne ou entre épargne-consommation
1) L’analyse néo-classique
Le consommateur dispose d’un revenu et il va faire des choix de consommation d’ojd et pr demain. Un consommateur qui vit sur 2 j sait qu’il va recevoir 100e aujourd’hui et 100e demain => préfère-t-il consommer 100é aujourd’hui et 100e demain ou préfère- t-il consommer moins aujourd’hui et plus demain? Cela dépend de ses choix inter-temporels. Les 100e d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes que demain du fait de l’inflation. Le pouvoir d’achat diminue.
Suivant le taux d’intérêt il va placer aujourd’hui pour consommer demain. Importance central du taux d’intérêt développé par A. Marshall dans sa théorie réelle de l’intérêt. Le taux d’intérêt va déterminer mon choix entre la consommation et l’épargne. Si le taux d’intérêt est élevé on va placer d’avantage si il est faible on va consommer aujourd’hui pour conserver le pouvoir d’achat. L’individu a un revenu disponible qu’il consacre entre la consommation et l’épargne, ou plutôt entre l’épargne et la consommation. Epargne = consommation pour demain . Consommation d’aujourd’hui servent a consommé de produits qui répondent aux besoins des consommateurs. 1) L’individu a son revenu disponible, il va devoir choisir entre conso et épargne, il va regarder le taux d’intérêt en fonction de ce taux, il va épargner plus ou moins. Plus le taux d’intérêt est élevé plus son épargne va être élevée. 2) La partie non épargnée du revenu dispo va être consommer. La consommation chez les néo-classiques est un résidu du revenu disponible. 3) Cette consommation va être dispatchée entre diff biens, l’individu va combiner des produits pour assurer sa conso, en fonction des prix des biens il va+ ou – consommer de bien: la combinaison de produits dépendra du prix des biens.
2) L’analyse keynésienne
La loi psycho fondamentales de J.L Keynes 1936: La plupart du temps et en moy les ho tendent a accroitre leur conso avec l’accroissement de leur revenu mais – que proportionnellement. Lorsque le revenu augmente de 1 euro, l’individu augmente sa consommation d’un montant inférieur que 1 euro.
· Notion de proportion marginale a consommer.
Fonction de consommation: la consommation d’un individu correspond a la consommation incompressible autonome (Co) plus la propension marginalE à consommer (c) fois le revenu national (R): C =Co + cR 1) c= ∆C/∆R 2) 0 < c < 1 la propension maximale comprise entre 0 et 1, on ne peut consommer plus de 100% de son revenu. Plus la propension marginal a consommer est proche de 1 plus la part du revenu supplémentaire consacré à la consommation est forte. Si c = 0,9 lorsque je verse 100 euro supplémentaire a l’individu il va utilisé 90 sur ces 100 a la consommation et mécaniquement il va consacré 10/100 a l’épargne.
Remarque: propension moyenne à consommer PMC= C/R
Les populations pauvres ont un propension marginal a consommer forte et un propension marginal a épargner faible. Et inversement pour les riches. La propension marginale a consommer correspond a la consommation supplémentaire issue d’un revenue supplémentaire. La propension moyenne a consommer indique la part du revenue totale qui est en moyenne consacré a la consommation. Dans l’analyse keynésienne se fond sur une approche d’analyse en terme de consommation. Donc pour lui un individus va recevoir un budget qui va consommer donc une partie de se revenue va être épargné et la partie épargné va être un résidu. 1) Le consommateur va choisir sa part du revenue qu’il va consommer il va se basé sur un indicateur qui s’appel la propension marginal a consommer , plus le consommateur est pauvre plus il va consacré une part importante a la consommer 2) La partie non consommé s’appelle l’épargne, c’est un résidu. 3) Le consommateur va choisir sa structure d’épargne en fonction du taux d’intérêt. La partie épargné du revenu est un résidu donc la propension marginal à épargné est égale a 1- c. PmE = ∆E/∆R (= 1-c) Les néo classique et les keynésien se basent sur les mêmes indicateurs pour dire des choses différentes Le raisonnement de l’un est l’inverse du raisonnement de l’autre. Pour les classique la consommation est un choix inter temporel alors que chez les keynésien l’épargne est un résidu. Keynes part du principe qu’à court terme la proportion marginale a consommer est stable. Le taux d’intérêt interviens dans les 2 approche mais de manière différents, pour les néoclassique le taux d’intérêts permet de choisir entre consommation et épargne, et pour les keynésien choix entre épargne financière et non financière. Pour Keynes la consommation est une fonction croissante du revenue.
B. Les autres déterminants
=> Etude après les deux approches précédentes : reformulation des 2théories précédentes
=> Multitude de modèles : il y a des facteurs divers et varié qui entre dans la définition de la consommation.
1) L’effet de démonstration et théorie du revenu relatif.
Une des hypothèse centrale des approches précédentes était de dire que la consommation d’un individu n’était pas influée par la consommation d’un autre individu. J. Duisenberry (1949) La consommation des agents a un impact sur la consommation des autres agents => Dimension sociale des comportements de consommation des ménages. Ainsi les individus cherche une niveau de vie de plus en plus élevé et vont consommer des biens et des services pas que pour leur utilité mais aussi pour faire un signe a la catégorie sociale a laquelle on veut correspondre
Pour Duisenberry les consommateurs d’un groupe social vont essayer d’imiter les même comportement de consommation d’un groupe sociale avec des revenus immédiatement supérieur. Ainsi la propension marginal a consommé va être supérieur.
· effet d’imitation ou effet de démonstration.
Comme ce phénomène joue sur toutes les classes sociales, ce phénomène d’imitation va entrainer une augmentation de la consommation.Prépondérance occupé dans la hiérarchie des revenus.
2) La théorie du revenu permanent: Friedman 1957.
Chef de file d’un courant qu’on appel les monétariste qui conteste la validité des conclusions de Keynes, conteste le modèle de Keynes puisque selon lui la consommation d’un période donné ne dépend pas uniquement des revenus de cette période mais de l’ensemble des revenus anticipé. Ainsi la consommation d’aujourd’hui ne dépend pas uniquement des revenus d’aujourd’hui, elle dépend des revenus permanent et des revenus transitoire.
· Revenu courant = revenu permanent + revenu transitoire.
Part connue : revenu permanant, part inconnu : revenu transitoire. Pour Friedman la consommation dépend du revenu permanant. Ainsi la consommation dépend du revenu permanant (moyenne des revenus anticiper qu’on va obtenir) et non du revenu courant. Pour Friedman c’est cette élément qui va permettre de justifier la stabilité de la consommation.
3) La théorie du cycle de vie F. Modigliani (1954)
Répartition du revenu et du patrimoine durant le cycle de vie Modigliani analyse le comportement de consommation et d’épargne d’un consommateur durant toute sa vie. Il appel cela la théorie du cycle de vie. => chercher schéma sur internet. 1er principe: l’individu désire avoir une conso stable et progressive ds le temps, ce comportement est constant, n’est pas influencé par des variables extérieur. Les consommateur st patient et près a attendre pour avoir une consommation demain. Le revenu des agents varie en fonction de leur stade dans leur vie. Dans leur jeunesse les individus ont pas ou peu de revenus, dans la vie active leur revenu augmentent et se stabilise et dans leurs phase de retraite les revenus diminues. Durant toute sa vie l’individu veut former un patrimoine grâce à l’épargne pour se constituer un patrimoine. On a trois étapes de la vie d’un individu: au début de sa vie le consommateur n’a pas assez de revenu pour satisfaire sa consommation, il va donc emprunter ce qui va lui permettre de consommer plus que son revenu. Dans la deuxième phase l’individu a assez de revenu pour consommer, rembourser son emprunt et épargné pour l’avenir. Dans cette phase le patrimoine augmente progressivement afin de préparer la retraite. Enfin dans la 3ème phase de la retraite, les revenus diminues, or l’individu veut maintenir son niveau de consommation et il va donc puiser dans son patrimoine et il va désépargner et il va consommer plus que ce que permet son revenu courant. Ce modèle permet de mettre en perspective le temps dans l’analyse de la consommation et de l’épargne. Cependant il y a plusieurs inconvénient. Le patrimoine à la mort est nul, l’objectif dans la vie de l’individu est d’épargner puis consommer toute son épargne. Or des problèmes se posent :
– il y a des individus qui veulent laisser du patrimoine après leur mort.
– De plus on ne connait pas la date de notre mort, comment faire pour consommer tout le patrimoine avant sa mort.
– Si on prend le début de la vie, il n’y a pas d’égalité au début de la vie, on ne prend pas en compte les héritiers.
Conclusion : La consommation et l’épargne sont deux variables essentielles a la fois d’un point de vue individuel que d’un point de vue collectif, agréger. En effet pour l’aspect individuel, l’analyse de ces deux variables permettent d’expliquer l’utilisation du revenu. D’un point de vue agréger l’analyse de ces variable permet d’étudier l’investissement dans un pays et la croissance économique car un des moteurs de la croissance c’est la consommation. Il y a deux visions contradictoire de la consommation et de l’épargne ce qui entraine des choix de politique économique différent suivant l’optique adopté. Faut-t-il favoriser la consommation ou l’épargne?