ÉRASME et Thomas MORE, les idées politiques de 2 philosophes catholiques

L’ETAT ET LA MORALE CATHOLIQU SELON Érasme ET THOMAS MORE

Il y a deux auteurs qui sont à étudier quand on parle de l’Etat et la morale au XVIe siècle : Didier ÉRASME et Saint Thomas More.

Didier ÉRASME (1469-1536)

Il est né à Rotterdam à l’époque sous domination des Habsbourg d’Espagne. Il était sommais à l’autorité de l’empereur germanique qui va dominer les territoires des Habsbourg d’Espagne et des Habsbourg d’Autriche. Il s’agit de Charles Quint.

Didier ÉRASME est un enfant illégitime, il est né hors mariage et son père n’a pas pu le reconnaitre car il était prêtre. ÉRASME va grandir dans une situation de clandestinité. Ses parents vont bien s’occuper de lui mais ils vont disparaitre rapidement. ÉRASME, à la parte de ses parents, a été confié à l’Eglise dans le but de devenir prêtre. Effectivement; à l’âge de 24 ans, il a été admis comme prêtre mais il semble qu’il n’ait osa exercer cette activité qui l’ennuyait. Son objectif était étrier, lire. Il a trouvé le moyen de continuer ses études malgré sa qualité de prêtre. Il fréquente l’école Montaigu à Paris et est devenu docteur en théologie.

Il a toujours voulu être indépendant, étudier sans dépendre de personne. Pour cette raison, il n’a jamais exercé son activité de prêtre. Il a toujours fait en sorte de rester indépendant tout en restant dans l’Eglise. Il a réussi l’exploit de voyager à travers l’Europe de manière indépendante et de fréquenter l’élite européenne. Il est le premier à donner un style nouveau au latin et l’utilisant comme langue européenne. Il a conversé en latin avec l’ensemble de la pollution européenne et il a écrit en latin. C’est ainsi qu’il a lié amitié avec de nombreux personnages dont Thomas More, le futur Henri VIII, Charles Quint,…

A partir de 1516, il a mit ses idées politiques par écrit. Il a commencé son essai Institution du prince chrétien. Il ‘a écrit au moment où il se trouvait près de Charles Quint. Son objectif est d’associer l’enseignement de la bible à l’enseignement des auteurs païens. L’association des deux donne naissance à l’humanisme qui a pour idée que la civilisation, la culture, la vulgarisation de l’étude sont les seuls moyens de développer la civilisation et éradiquer toute forme de violence dans la société.

Au bot de quelques années, il quitte Charles Quint et s’installe en Suisse qui est neutre à l’époque. La religion chrétienne s’y applique sans conflits. IL estime que c’est le seul endroit où il peut écrire à sa guise. Or, au même moment, Luther expose sa nouvelle religion et la Suisse est rapidement proie aux désordres de la religion.

ÉRASME se rend alors en Autriche. Là bas, il subit l’influence des luthériens et il va vire en subissant les pressions des catholiques et des luthériens. Il subit ces pressions car il est la personne la plus en vue de l’Europe du début du XVIe siècle. Il est donc important qu’il prenne parti. Contre sa volonté, il va rencontre Luther qui va tenter de le persuader de la vraie foie. ÉRASME ne va pas vouloir prendre partie. En même temps, il ne prend pas partie pour d’Eglise catholique car il dénonce ses abus, en particulier l’attitude du clergé et du pape qui vient sur un monde fastueux. Il demande une réforme de l’Eglise.

ÉRASME est un homme qui a critiqué le catholicisme mais qui n’a pas voulu sortir de la hiérarchie ecclésiastique. Il veut une réforme de l’intérieur. On dit qu’il a pondu l’œuf que Luther a ensuite couvé. Finalement, dans les derniers moments de sa vie, il retourne en Suisse et meurt là bas. Il a été vu comme un hérétique par l’Eglise et ses livres ont été entièrement brulés. Il a été interdit de sépulture catholique et a donc été enterré dans une cathédrale protestante.

ÉRASME inspirait à la paix dans le monde et la paix de l’esprit. C’est un peu un contre Machiavel car toute sa pensée est à l’opposé du Prince. Il ne se place que sur le plan moral. Le prince d’ÉRASME est un homme honnête au sens religieux et humaniste du terme. C’est donc un modèle de vertu. Le comportement du prince doit donc être dirigé par la morale la plus stricte. De ce fait, pour ÉRASME, le prince est celui qui est pacifiste et qui refuse la guerre. Pour lui, la guerre est en parfaite opposition avec l’Evangile. Il dénonce l’orgueil des souverains dominants qui ne songent qu’à étendre leur territoire. Le prince doit être un homme vertueux et être élevé selon les principes religieux.

Pour lui, les chefs d’Etat doivent s’entendre pour fixer les frontières qui ne bougeront plus jamais. ÉRASME est donc un idéaliste qui méconnaît la nature humaine. Il pense sincèrement que par l’éducation le prince peut être bon. Si tous les princes sont élevés ainsi, il n’y ara plus jamais de guerre selon lui.

ÉRASME a l’idée que le prince vertueux doit être un monarque absolu. Dans son esprit, cela signifie que le prince doit être lié seulement par sa conscience. Pour ÉRASME, l’anarchie est le pire des régimes et il vaut mieux accepter la tyrannie d’un prince qui serait devenu mauvais que l’anarchie.

Les Evangiles prônent la soumission de l’individu à l’autorité. ÉRASME considérée que danse tous les cas l’individu doit obéir.

Malgré tout, ÉRASME est incontournable car il est le départ de la critique de la politique et de la religion.

 

  1. Thomas More (1478-1535)

Depuis le début du XVIe siècle, Henri VIII règne en Angleterre. Henri VIII était un homme de bien qui s’est transformé le pouvoir. Il a épousé en première nonce Catherine d’Aragon de laquelle il a voulu divorcer car elle ne lui a pas donné héritier. Or, l’Eglise refusait cela. Deux solutions s’ouvraient donc à lui : rester marier ou divorcer malgré le désaccord. Il a choisi d’aller à l’encontre des enseignements de l’Eglise et a divorcé et répudié sa femme. Il s’est marié avec Anne Boleyn qui n’a pas été reconnu par la papauté. L’Eglise a excommunié Henri VIII. Henri VIII a donc rée une Eglise anglicane qui aurait comme chef spirituel le roi d’Angleterre.

Avant de rompre avec l’Eglise de Rome, il était un roi absolutiste ordinaire. Mais il était proche des idées humanistes. Naturellement, il s’est rapproché d’un humaniste, Thomas More.

Thomas More était un homme brillant qui au début de sa vie avait hésité entre l’Etat catholique et l’Etat laïque. Henri VIII en a fait son chancelier, la plus haute dignité anglaise. Thomas More est le premier laïque à devenir chancelier. En 1529, les rapports avec l’Eglise étaient bons et Thomas More accepte. Mais, très vite, Thomas More s’oppose au roi. Il a tenté de cacher sa position au roi pendant un moment. Mais, en 1931, le roi a exigé de tous ses sujets un serment de fidélité le reconnaissant comme chef de l’Eglise. Thomas More, profondément croyant, a refusé de prêter le serment de fidélité et cesse ses fonctions. Henri VIII comtinu de l’harceler. Thomas More a finit par se faire juger pour haute trahison et est monté sur l’échafaud.

Thomas More est plus engagé dans la politique qu’ÉRASME mais ils sont proches religieusement. Cependant, leurs œuvres sont opposées.

Thomas More a crée ne nouvelle forme littéraire, la forme utopique. L’Utopie est son œuvre. Dedans, il décrit une société qui est l’opposé de celle d’Angleterre. L’œuvre de Thomas More est donc totalement imaginaire.

  1. Une œuvre imaginaire

Thomas More connait parfaitement les défauts de l’Angleterre. Il critique la pauvreté profonde de l’Angleterre et la tyrannie donc il est victime. C’est pour dénoncer cela qu’il se camoufle derrière une œuvre imaginaire. Un seul avait eu recours à cette forme imaginative, Platon.

Son ouvrage se présente comme le récit d’un marin qui découvre une contré imagina ire, Utopia. Ce marin décrit ce qu’il voit. Il parle d’une ile qui a une capitale. Il cite le nom d’un roi, qui est un chef sans peuple. Il décrit un fleuve sans eau. Il décrit d’autres choses. Tout est donc étonnant. Mais derrière cela, Thomas More peint l’Angleterre qu’il connait. Il existe ne différence capitale entre l’Angleterre et cette ile, l’ile est transformée par la morale et les idées révolutionnaires. L’ile est donc l’Angleterre dont Thomas More rêve.

  1. Le contenu de l’œuvre
  2. La partie critique

Il dénonce les abus politiques. Pour lui les monarques ne sont bons qu’à faire la guerre et ne songent pas au bien être de leur peuple, ce qui devrait être la considération principale selon Thomas More.

Il dénonce aussi les abus sociaux. Il dénonce le nombre d’inutiles vivant sous le dépend de la société comme les nobles et religieux.

Il dénonce les bas &économiques qui sont flagrants car la propriété foncière est trop concentrée et elle prive de travail et de biens ceux qui sont les plus pauvres.

  1. La partie positive

La solution est simple, le communisme des biens. Dans son monde imaginaire, chaque personne n’a rien et ne possède rien. Puisqu’ils n’ont rien, cela ne sert à rien de voler, on n’a pas besoin de se révolter, si bien que la propriété privée disparait et avec elle toute notion d’argent. Si on supprime la propriété c’est pour supprimer le mal. Les Hommes vivent alors sur un pied d’égalité, chacun travail pour la communauté et prélève à la communauté ce qui lui est strictement nécessaire pour lui et sa famille. Ainsi, il n’a jamais besoin de la part d’autrui car il sait qu’il sera toujours rassasié.

Cela est très idéaliste. Thomas More ne s’est pas contenté de cela et est entré dans les détails. Il a organisé minutieusement l’utopie. Dans sa pensée, il a indiqué les horaires du repas, du levé,…

Le roi est élu, même une fois qu’il a le Pouvoir il exerce un pouvoir absolu.