La géopolitique, de la Révolution à la Grande Guerre

 

I : La Géopolitique à l’âge des Révolutions : 1776-1793

Tout se passe en une quinzaine d’années, des débuts de la guerre d’indépendance américaine à la décapitation de Louis XVI qui sonne le glas de la monarchie constitutionnelle. Aucune de ses deux mouvements ne se conçoit sans l’autre. Révolutionnaires français et américains sont les mêmes personnes, des enfants des Lumières. Néanmoins, ils vont suivre deux voies radicalement différentes.

  • Les Américains vont avoir du mal à construire leur indépendance, et à plusieurs reprises ils manqueront d’être défaits par les Anglais. Leur objectif démocratique se trouve dans une séparation stricte des pouvoirs, tant au niveau du gouvernement central que des composantes de la fédération. Cette question du statut juridique des États fédérés par ne sera même jamais vraiment tranchée et il faudra la guerre de Sécession pour que le statut juridique définitif des Etats-Unis soit établi. Se posant comme modèle démocratique et humaniste, les États-Unis vont établir le premier catalogue des droits et libertés publiques avec les dix premiers amendements à leur Constitution, votés en 1791. Les États-Unis vont désormais servir de modèle.
  • Les Français vont réaliser une Révolution sans grandes difficultés, la société étant massivement acquise à un changement profond de régime. Toutefois, les avancées juridiques qui se développent à l’époque sont rapidement dépassées par les événements, notamment le fait que le renversement d’un pouvoir monarchique par le peuple ne peut pas passer facilement dans une Europe dirigée par des monarques. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 n’a qu’une portée philosophique. En 1793, la relation avec Louis XVI finit par céder, et il est exécuté. Une nouvelle Constitution voit le jour, centrée sur le Parlement mais elle n’entrera jamais en vigueur, la France plongeant dans la guerre civile (Comité de salut public, la loi sur les suspects…). Les idéaux démocratiques et libertaires ne ressurgiront définitivement qu’avec la IIIe République.

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II : La fin de l’Europe et des Lumières : 1914-1918

L’historien britannique John Keegan, commence son ouvrage sur cette guerre1 avec les mots suivants : « un conflit tragique et inutile ».

  • Tragique parce qu’elle a tué plusieurs millions d’Européens : 1,9 million d’Allemands, 1,8 million de Russes, 1,4 million de Français, 1,1 million d’Autrichiens, 780.000 Britanniques, 600.000 Italiens… La guerre laisse 6,5 millions de blessés, mutilés et gazés. Elle laisse une Europe dévastée par la guerre, ravagée par les destructions. La France est le pays le plus touché, car le gros des combats se déroule sur son sol.
  • Inutile parce que ses causes sont floues et qu’elle semble représenter la volonté d’en découdre pour asseoir sa puissance politique. Elle tue définitivement l’idéologie des Lumière, l’humanisme… et fait naître dans l’horreur des tranchées le totalitarisme. Elle affaiblit profondément l’Europe et met en avant une nouvelle puissance : les Etats-Unis.

1 – LE DÉCLENCHEMENT DU CONFLIT

1.1 – L’attentat de Sarajevo

Le 28 juin 1914, Gavrilo Princip, Serbe membre d’une société politique appelée la « Jeune Bosnie », assassine à Sarajevo l’archiduc François Ferdinand, prince héritier de l’empire austro-hongrois. C’est l’occasion recherchée par l’Autriche pour officialiser sa querelle avec la Serbie. La Serbie cherche à être la première puissance de la région, appuyée en cela par les Russes ; les Austro-hongrois souhaitent étendre leur empire sur tout le long du Danube, jusqu’à la mer Noire. Le 5 juillet 1914, l’Autriche reçoit l’assurance que l’Allemagne restera son alliée face à Serbie + Russie. Le 19 juillet, un ultimatum (que le gouvernement serbe prenne toutes les mesures afin de faire cesser les mouvements politiques proserbe et anti-autrichien, de rechercher et arrêter les comploteurs de l’assassinat du 28 juin et enfin de laisser entrer sur son territoire des policiers autrichiens pouvant procéder à toutes arrestations et interrogatoires) est rédigé à Vienne et remis à Belgrade le 23, donnant 48 heures aux Serbes pour répondre. La Serbie refuse la 3ème condition, ce qui est jugé inacceptable par l’Autriche : le 28 juillet, Vienne déclare la guerre à la Serbie.

1.2 – Les alliances et l’escalade

L’Allemagne n’apprend que tardivement la réponse serbe à l’ultimatum autrichien et décide alors de laisser faire cet affrontement. Dans le même temps, la France entre dans le jeu diplomatique et assure la Russie de son amitié. Confortée par cet appui, la Russie se sent alors en position de jouer la carte du soutien aux peuples slaves ; le 30 juillet le premier ministre russe déclenche la mobilisation des troupes placées à la frontière avec l’Empire austro-hongrois.

En Allemagne, déclaration d’« état de danger de guerre » (préparant à l’éventualité d’une guerre et réaction à la mobilisation décidée par le gouvernement russe) à va être interprété comme un signe que l’Allemagne souhaite la guerre. Le 1er août, l’Allemagne envoie un ultimatum à la France lui demandant de se déclarer neutre en cas de conflit germano-russe, et de manifester sa bonne volonté en cédant à l’Empire allemand 2 places fortes. Le même jour, la France ordonne la mobilisation générale alors que l’Allemagne déclare la guerre à la Russie. Elle va ensuite envahir le Luxembourg, la Belgique et déclarer la guerre à la France dans les jours suivants. La Grande-Bretagne, qui avait tenté de réunir une conférence internationale pour éviter la guerre, alliée traditionnelle de la Belgique, déclare la guerre à l’Empire allemand. Notons que les premiers engagements militaires et guerriers impliquent des pays qui n’ont rien à voir avec l’incident original à Sarajevo, puisque l’Autriche-Hongrie n’a déclaré la guerre ni à la France, ni au Royaume-Uni. L’Allemagne attaque la Russie dès le 2 août, 4 jours avant que la Serbie ne déclare la guerre aux Russes.

1.3 – Les forces en présence

1.3.1 – Les forces de la Triplice

Allemagne 4.500.000, Autriche-Hongrie 3.000.000, Bulgarie 280.000, Empire ottoman 210.000.

Le point fort des troupes des Empires se trouve dans l’artillerie lourde, lors des batailles de siège. Enfin, les tenues sont largement différentes des uniformes traditionnels et permettent de confondre soldats et environnement. La marine allemande est la seconde marine militaire du monde, derrière le Royaume-Uni. En matière d’aviation par contre, les forces de la Triplice ont déjà un retard important.

1.3.2 – Les forces de l’Entente

France 4.000.000, Grande-Bretagne 975.000, Russie 5.900.000, Belgique 117.000, Serbie 200.000, Italie 1.250.000. La France, en difficulté démographique, possède des atouts militaires certains, dont le canon de 75. Par contre, la France souffre d’une artillerie lourde de qualité moyenne et peu mobile, et surtout d’une tenue totalement inappropriée – veste marine et pantalon garance – qui transforme les soldats français en cibles. La Russie est équipée et encadrée de manière médiocre, mais elle a pour elle une armée en nombre considérable. Le Royaume-Uni n’est pas une puissance militaire en tant que telle, mais dispose une flotte d’une puissance sans équivalent à l’époque, et aussi un vaste empire colonial aux ressources considérables. 1917 : les Etats-Unis mobiliseront en un an plus de 4 millions de soldats.

1.4 – Les buts de guerre

Pour Allemagne : annexion de la partie orientale de la Belgique, résurrection de la Pologne sur les territoires pris à la Russie, formation d’une Mittel Europa, organisation paneuropéenne dirigée par l’Allemagne

Pour la Russie : acquérir des territoires en Prusse, reconstituer le royaume de Pologne à l’Ouest, redessiner les frontières des Balkans au profit de la Serbie, créer un point fortifié russe sur le Bosphore pour en assurer le contrôle…

Pour la France : récupérer l’Alsace-Lorraine, récupérer les colonies allemandes en Afrique et en Asie.

2 – LA GUERRE

2.1 – La guerre courte : août / septembre 1914

Pour tous les belligérants, la guerre sera courte. Dans les premières semaines de 1914, on assiste donc à une guerre de mouvement. Puis, la bataille de la Marne, du 7 au 10 septembre 1914, stoppe l’avancée des troupes allemandes, et c’est le 14 septembre 1914 qui marque le changement de la physionomie du conflit, autour du Chemin des dames : face aux avancées des troupes franco-britanniques, les Allemands commencent à s’enterrer et se positionner.

2.2 – La course à la mer : octobre / novembre 1914

On appelle la course à la mer, cette phase où les troupes de chaque camp se positionnent dans des conflits sur un front qui se stabilise petit à petit. Plusieurs batailles se déroulent durant cette phase : la bataille de l’Aisne (15-20 septembre), la première bataille de l’Argonne (28 septembre-1er décembre), la bataille d’Anvers (28 septembre-11 octobre)… Cette seconde phase de la guerre montre à quel point les belligérants vont s’installer dans la guerre car aucun camp n’est en mesure de prendre véritablement le pas sur l’autre. Fin 1914, le front s’étend alors sur plus de 700 km, de la Suisse à la mer du Nord.

2.3 – La guerre des tranchées : 1915-1917

Ces trois années de guerre voient se succéder plusieurs phases militaires différentes. Le plus souvent, ce sont les Français et les Britanniques qui vont être à l’initiative des affrontements. Toutes ses offensives seront très meurtrières et ne provoqueront aucun changement de la ligne de front (offensives d’Artois (9 mai-18 juin 1915, puis 25 septembre-14 octobre 1915), ou de Champagne). Durant la seconde bataille d’Ypres, les Allemands utiliseront pour la première fois des gaz de combat.

En 1916 sont lancées les offensives les plus meurtrières de la guerre, qui feront des centaines de milliers de victime dans chaque camp : Verdun (21 février – décembre 1916) et la bataille de la Somme (1er juillet – 15 novembre 1916).

1917 est l’année de crise de la guerre, notamment du côté français, avec des mutineries pour protester contre les conditions de vie et les offensives absurdes. C’est aussi un tournant pour deux raisons : l’entrée en guerre des États-Unis et la révolution qui fait tomber le régime tsariste en octobre. Les Allemands signent vite l’armistice avec les Russes et peuvent transférer à l’Ouest la majorité de leurs troupes.

2.4 – Les offensives et la fin : 1918

Cette dernière année de guerre voit reprendre la guerre de mouvement : offensives Michel, Georgette, Gneisenau des Allemands. À partir d’août, les Alliés reprennent l’initiative et se lancent dans des offensives dans la Somme… Le 14 octobre, commence l’offensive générale. Le 11 novembre, l’Allemagne demande l’armistice : une révolution a eu lieu en Allemagne le 9 novembre, et c’est une pression populaire qui demande et obtient la fin de la guerre.

3 – LES CAUSES DE LA GRANDE GUERR

  • • La compétition entre nations européennes.
  • • Le patriotisme.
  • • Les revendications nationalistes.
  • • Le bellicisme allemand et autrichien.
  • • La volonté de revanche des français.
  • • Les mécanismes des alliances.
  • • L’absence d’un ordre international.

 

La première guerre mondiale a commencé en 1914 après l’assassinat de l’archiduc Franz Ferdinand d’Autriche. Elle est également connue sous le nom de Grande Guerre. Il existe une liste d’événements qui ont provoqué le début de la Première Guerre mondiale.
1. l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand

La première cause de la Première Guerre mondiale est la mort de l’archiduc François d’Autriche.

La première tentative d’un groupe terroriste de patriotes serbes, la Main noire, n’a pas réussi à tuer l’archiduc. Le patriote serbe Gavrilo Princip l’a assassiné, ainsi que sa femme, à Sarajevo, en Bosnie, partie de l’Autriche-Hongrie.

À la suite de ce meurtre, l’Autriche-Hongrie a déclaré la guerre à la Serbie. La Russie entre dans ce combat en raison de sa coalition avec la Serbie, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie en raison de son alliance avec l’Autriche-Hongrie. En raison de ces alliances, la guerre s’est étendue aux fédérations de défense commune.
2. les alliances de défense commune

Les nations de toute l’Europe ont élaboré des politiques de sécurité communes qui les ont entraînées dans une guerre.

Cette alliance signifie que si un État attaque, les autres pays de la coalition le protègent. La coalition entre ces pays existait avant la première guerre mondiale ;

-l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie

le Japon et la Grande-Bretagne

-la Russie et la Serbie

-la France et la Russie

la Grande-Bretagne, la France et la Belgique.

Après l’assassinat de l’archiduc, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, la Russie entre en guerre pour protéger la Serbie. L’Allemagne est arrivée pour protéger l’Autriche-Hongrie, la France est entrée en guerre contre l’Allemagne pour défendre la Russie. La Belgique et la Grande-Bretagne entrent en guerre pour maintenir leur alliance avec la France. Plus tard, l’Italie, le Japon et les États-Unis entrent en guerre pour protéger leurs partenaires.
3) Intérêts économiques

Depuis la première guerre mondiale, l’Afrique et l’Asie sont le théâtre de conflits entre les pays européens. En raison de la matière première présente dans ces pays.

Cette fascination croissante pour les grandes monarchies a poussé le monde dans la première guerre mondiale. Ces intérêts économiques sont également les raisons qui ont poussé les États-Unis à entrer dans la Première Guerre mondiale.

Les hommes d’affaires américains étaient très enthousiastes à l’idée de la victoire. Ils ont soutenu le mouvement qui faisait campagne pour l’intervention des forces américaines dans la Première Guerre mondiale.
4. millénarisme

Il s’agit d’une croyance d’activité religieuse, sociale et politique à partir de laquelle un changement se produit.

L’esprit des Allemands était très élevé en 1914 pour la participation à la Première Guerre mondiale. Ce millénarisme a fourni une stratégie au gouvernement allemand pour qu’il se donne les moyens d’accomplir davantage lorsqu’il est uni. Mais l’Allemagne n’était pas préparée à une longue guerre, ce qui a découragé le peuple allemand.

Aux États-Unis, le millénarisme a incité le président Woodrow Wilson (D-New Jersey) à penser qu’il avait le devoir sacré d’imposer la démocratie à l’américaine au monde entier. Wilson croyait que la Première Guerre mondiale pouvait mener à une nouvelle ère démocratique.
5. stratégie militaire agressive

Le maréchal allemand Alfred Von Schlieffen est le maître d’œuvre de ce plan militaire agressif.

L’Allemagne se bat sur deux fronts, engageant la France à travers la Belgique à l’ouest et faisant face à la Russie à l’est. Les forces allemandes entrent en Belgique le 4 août 1914.

Les Allemands attaquent la ville sécurisée de Liège avec des armes puissantes et des bombardements intensifs pour conquérir la ville. Les Allemands sont accusés d’avoir provoqué la résistance des civils.
6. le nationalisme

Le nationalisme joue un rôle essentiel au début de la Première Guerre mondiale. Deux événements du nationalisme serbe ont été instantanément associés à l’ouverture de la Première Guerre mondiale.

Les Serbes slaves voulaient se libérer de l’Autriche-Hongrie et de l’Empire ottoman. Pour créer une nation serbe unie, ils se sont efforcés de prendre le contrôle de la Bosnie-Herzégovine. Le nationalisme serbe a augmenté avec la chute de l’Empire ottoman. L’assassinat de l’archiduc d’Autriche par un Bosniaque est une autre cause de la Première Guerre mondiale.
7. le dirigeant allemand Kaiser Wilhelm II

L’Autriche-Hongrie attendait l’annonce de la guerre par ses dirigeants, mais ceux-ci voulaient la confirmation du dirigeant allemand Kaiser Wilhelm II, car la Russie favorisait la Serbie.

Ils insistaient sur le fait que l’ingérence russe affecterait les partenaires de la Russie, la Grande-Bretagne et la France. L’empereur Guillaume II promet confidentiellement de soutenir l’Autriche-Hongrie en cas de guerre.

Grâce au soutien du leader allemand, l’Autriche-Hongrie a envoyé des demandes à la Serbie d’une manière aussi brutale, ce qui n’était pas possible d’être approuvé par le gouvernement de l’Autriche-Hongrie. Ils ont ordonné la préparation de leurs forces et ont demandé l’aide de la Russie. L’Autriche-Hongrie annonce la guerre contre la Serbie le 28 juillet, et la paix entre les pays européens se distend rapidement. La première guerre mondiale a commencé en une semaine entre la Belgique, la Grande-Bretagne, la Serbie et la France contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie.

Après avoir pris conscience des causes de la Première Guerre mondiale, les historiens peuvent comprendre rapidement comment et pourquoi cette horrible guerre a commencé. Les événements mentionnés ci-dessus ont été les causes de la Première Guerre mondiale. Les principaux problèmes étaient l’assassinat de l’archiduc d’Autriche et la stratégie militaire agressive.

4 – Les conséquences de la Grande Guerre

  • • La révolution russe.
  • • Le nazisme.
  • • La fin de la puissance européenne.
  • • La mort des Lumières.

 

Les effets de la Première Guerre mondiale se font encore sentir un siècle après sa conclusion. C’est la guerre la plus meurtrière, qui a impliqué plus de pays et a coûté plus cher que toutes les autres guerres précédentes. Les armes utilisées pendant la Première Guerre mondiale étaient également plus perfectionnées que celles de toutes les guerres précédentes, utilisant des chars, des sous-marins, des gaz toxiques, des avions et de l’artillerie à longue portée. Plus de 9 millions de militaires sont morts pendant cette guerre, et plus de 7 millions d’hommes sont restés handicapés à vie. Il n’est pas surprenant que les effets de la Première Guerre mondiale soient encore visibles des décennies plus tard.

La Première Guerre mondiale a entraîné la chute de quatre monarchies : l’Allemagne, la Turquie, l’Autriche-Hongrie et la Russie.
La guerre a rendu les gens plus ouverts à d’autres idéologies, comme les bolcheviks qui ont pris le pouvoir en Russie et le fascisme qui a triomphé en Italie et même plus tard en Allemagne.
La Première Guerre mondiale a largement marqué la fin du colonialisme, car les populations sont devenues plus nationalistes et les pays ont déclenché les uns après les autres des révoltes coloniales en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Afrique.
La guerre a modifié l’équilibre économique du monde, laissant les pays européens profondément endettés et faisant des États-Unis la première puissance industrielle et le premier créancier du monde.
L’inflation est montée en flèche dans la plupart des pays et l’économie allemande a été fortement touchée par le paiement des réparations.
Avec les troupes voyageant dans le monde entier, la grippe se propage facilement et une épidémie se déclare, tuant plus de 25 millions de personnes dans le monde.
Avec toutes les nouvelles armes utilisées, la Première Guerre mondiale a changé à jamais le visage de la guerre moderne.
En raison des méthodes cruelles utilisées au cours de la guerre et des pertes subies, la Première Guerre mondiale a suscité beaucoup d’amertume parmi les nations, ce qui a aussi grandement contribué à l’apparition de la Première Guerre mondiale des décennies plus tard.
La vie sociale a également changé : les femmes ont dû gérer des entreprises pendant que les hommes étaient à la guerre et les lois du travail ont commencé à être appliquées en raison de la production de masse et de la mécanisation. Les gens voulaient tous un meilleur niveau de vie.
Après la Première Guerre mondiale, le besoin d’un organisme international de nations qui promeut la sécurité et la paix dans le monde est devenu évident. Cela a entraîné la création de la Société des Nations.
La Première Guerre mondiale a stimulé la recherche technologique, car de meilleurs moyens de transport et de communication donnaient aux pays un avantage sur leurs ennemis.
Les conditions sévères du traité de Versailles ont provoqué de nombreuses dissensions en Europe, notamment du côté des puissances centrales qui ont dû payer des réparations financières importantes.