La IIIe République proclamée le 4 septembre 1870

Le renouveau républicain : La IIIe République (4 septembre 1870)

La république est proclamée le 4 septembre 1870. Né comme la 1° et 2° république, d’une émeute parisienne, cette 3° est la plus longue de notre histoire constit mais elle peine à s’imposer sur le plan constitutionnel puisqu’il faut attendre 1875 pour que se soit adopté les lois constitutionnelles fixant les instits de la république. Elle peine également à s’imposer sur le plan des principes puisque ces lois constitutionnelles sont l’œuvre d’une assemblé monarchiste qui restera 4 ans en fonction. Il faut attendre la fin des années 70 pour que les républicains soit majoritaire.

Qu’est-ce que La Troisième République?

C’ est le système de gouvernement adopté en France entre 1870, date de l’effondrement du Second Empire français pendant la guerre franco-prussienne, et le 10 juillet 1940, date à laquelle la défaite de la France face à l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale a entraîné la formation du gouvernement de Vichy.

Les premiers jours de la Troisième République ont été dominés par les perturbations politiques causées par la guerre franco-prussienne de 1870-71, que la République a continué à mener après la chute de l’empereur Napoléon III en 1870. Les dures réparations exigées par les Prussiens après la guerre ont entraîné la perte des régions françaises d’Alsace (qui conserve le Territoire de Belfort) et de Lorraine (la partie nord-est, c’est-à-dire l’actuel département de la Moselle), des troubles sociaux et la création de la Commune de Paris. Les premiers gouvernements de la Troisième République envisagent de rétablir la monarchie, mais les désaccords quant à la nature de cette monarchie et à l’occupant légitime du trône ne peuvent être résolus. En conséquence, la Troisième République, initialement envisagée comme un gouvernement provisoire, est devenue la forme permanente de gouvernement de la France.

Les lois constitutionnelles françaises de 1875 ont défini la composition de la Troisième République. Elle se composait d’une Chambre des députés et d’un Sénat pour former la branche législative du gouvernement et d’un président pour servir de chef d’État. Les appels au rétablissement de la monarchie ont dominé les mandats des deux premiers présidents, Adolphe Thiers et Patrice de MacMahon, mais le soutien croissant de la population française à la forme républicaine de gouvernement et une série de présidents républicains dans les années 1880 ont progressivement écarté les perspectives d’une restauration monarchique.

La Troisième République a établi de nombreuses possessions coloniales françaises, dont l’Indochine française, Madagascar française, la Polynésie française et de vastes territoires en Afrique de l’Ouest pendant la ruée vers l’Afrique, toutes acquises au cours des deux dernières décennies du XIXe siècle. Les premières années du 20e siècle ont été dominées par l’Alliance républicaine démocratique, conçue à l’origine comme une alliance politique de centre-gauche, mais qui est devenue au fil du temps le principal parti de centre-droit. La période allant du début de la Première Guerre mondiale à la fin des années 1930 a été marquée par une forte polarisation politique, entre l’Alliance républicaine démocratique et les radicaux. Le gouvernement tombe moins d’un an après le début de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les forces allemandes occupent une grande partie de la France, et est remplacé par les gouvernements rivaux de la France libre de Charles de Gaulle et de l’État français de Philippe Pétain.

Adolphe Thiers qualifie le républicanisme des années 1870 de « forme de gouvernement qui divise le moins la France » ; cependant, la politique sous la Troisième République est fortement polarisée. À gauche, la France réformiste, héritière de la Révolution française. À droite, la France conservatrice, enracinée dans la paysannerie, l’Église catholique romaine et l’armée. Malgré la forte division de l’électorat français et les tentatives persistantes de la renverser, la Troisième République a duré soixante-dix ans, ce qui, en 2021, en fait le système de gouvernement le plus durable en France depuis la chute de l’Ancien Régime en 1789.

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Du gouvernement de défense national à la commune de Paris

Après la chute du 2° empire, la fr continue la guerre encore 5 mois. Une partie du pays est occupé par les troupes ennemies et on ne peut procéder à des élections. Pendant se laps de temps, c’est un gouvernement provisoire, auto désigné et acclamé par le peuple parisiens qui dirige la fr. il s’assigne un triple but qui n’aboutiront pas :

Rétablit la situation militaire : gagné la guerre. Pour autant les armées fr sont en échecs, Paris capitulera définitivement et une amende de 5 milliards de francs est exigé par la Prusse et la capital restera occupé jusqu’au payement de l’amende

Obtenir une paix sans amputation territoriale. L’armistice est signé le 28 janvier 1871, mais Bismarck finira par exigé tt l’Alsace et 1/3 de la Lorraine.

Evité les débordements populaires hors le régime devait souffrir de nombreux coup de force des radicaux et l’assemblé constituante élu sera confronté à une insurrection parisienne mais aussi cette insurrection va prendre une tournure de guerre civile avec ce que l’on appel la commune de Paris. Marque de façon décisive l’orientation conservatrice de l’assemblé qui finalement peut presser de donner une constitution va gouverner pendant 4 ans la france

I. Du gouvernement de défense national à l’assemblé national

A. Le gouvernement de défense national

La reddition de l’empereur à Sedan provoque le 4 septembre 1870, une insurrection populaire mené par quelque député qui se porte à l’hôtel de ville pour former la république. Ressemble au gouvernement provisoire de 1848, plusieurs éléments en témoigne : sa naissance en dehors mm du cadre instit témoigne de cette filiation, une composition marqué tt comme le gouvernement provisoire ce 1848 par de très vive opposition. Pour autant il s’en démarque en se présentant comme l’un des gouvernements les plus originaux que la fr est connu et cette originalité est contenue en 2 endroits :

Une organisation incohérente

Une légitimité discutable

1) Une organisation incohérente

Ce gouvernement est placé sous la présidence de générale conservateur et catholique Trochu connu pour avoir critiqué la politique autoritaire du 2° empire et qui est pourtant désormais chargé des pleins pouvoirs militaire pour assuré la défense nationale et l’OP.

Gouvernement maintenu à Paris est construit sur un ensemble d’incohérence qui révèle ces faiblesses :

Les membres du Gouvernement exercent des fonctions diverses : 5 reçoivent un portefeuille ministériel mais d’autres membres ont des fonctions particulières. Arago est désigné maire de Paris et Jules Ferry prend les fonctions de délégué du Gouvernement auprès de l’administration de la seine. Plus qu’un gouvernement national, il s’agit d’un Gouvernement Parisiensà de ce fait ce Gouvernement se coupe du reste du pays. En découle que les grandes villes vont se doter d’instits chargé de les défendre et coupé du pouvoir centrale.

Une délégation pour la province est finalement installé à Tour et à pour fonction d’exercer un contrôle sur l’ensemble de ces autorité locale. Cette délégation conduite par Gambetta, en principe subordonné au Gouvernement national va s’ériger en Gouvernement parallèle parfaitement autonome.

4 portefeuilles échoit à des « ministres » qui n’en n’ont en réalité par la qualité car ils n’en sont pas membre officiel de droit du Gouvernement et ne dispose pas de droit de vote ; alors que 4 ministres réel, avec droit de vote reste sans ministère d’affectation

è Propice au désaccord politique

2) Le mal de légitimité

Gouvernement s’installe sans mandat et sans se faire consacrer par le pays. Il n’est acclamé par le seul peuple parisien. En outre ce Gouvernement gouverne sans le concourt d’assemblé représentative, il s’octroi donc les pleins pouvoirs et qui s’adjoint les collaborateurs de son choix.

Se pose fatalement la question de la légitimité.

Gouvernement en a conscience, c’est pourquoi le jour de son avènement, le 4 sept, il s’adresse au peuple français.

Les membres du gouvernement ne peuvent sans contradiction dire que la révolution est faite au nom du droit puisque les instits effectivement institué par le droit ne sont pas consulté. Comme en 1792, on fait appel à cette notion confortable de salut public. La tonalité Jacobine est évidente : la patrie en danger, le salut public, nécessité d’agir promptement et de s’émancipé du mandat représentatif. La république qui est présenté comme le seule régime à même de sauver la patrie, on retrouve également dans se discours l’exaltation de la défense national, l’appuie de l’armé et enfin l’appel au peuple.

Cette légitimité précaire nécessite le caractère temporaire de ce Gouvernement : il convient de procéder des élections pour reconstituer l’assemblé. Les problèmes sont les mëmes qu’en 1848 : faut-il procéder à ces élections de manière rapide ou les reporters le temps d’éduquer le peuple afin de ne pas tomber dans les écueils du suffrage universel.

L’hésitation ne sera pas tranchée par les membres du Gouvernement qui penchait plus pour la 1° solution, elle est tranchée par BisMarck

B. L’élection de l’assemblé national

BisMarck venu à bout des résistances parisienne, va imposer un art dans l’armistice portant que le Gouvernement nationale doit convoquer dans un délai de 3 semaines une assemblée élue qui se prononcera sur la guerre ou la paix étant précisé que l’organisation des élections sera faite avec l’aide des armées Allemande.

è Election imposé par les armées Allemande

Les élections ont lieu le 8 novembre. Cette assemblée décide de se porter à Bordeaux et une fois encore les résultats du suffrage porte une majorité non républicaine : 400 monarchistes, 250 républicains et 20 Bonapartistes.

On ne doit pas s’étonner de ce résultat car en plus des raisons tradi, le pouvoirs conservateurs des campagne et l’aspiration au calme sociale ; se suffrage s’explique également par le faite que les républicains veulent continuer la guerre (pour à terme établir la paix, une fois les monarchies anéantie) alors que les monarchistes veulent la paix immédiate. La pacification à court terme est un argument qui séduit d’avantage les fr. l’assemblé national, une fois désigné le Gouvernement président par Adolphe Thiers approuve le traité de paix et tt les clauses faisant office de sanction évoqué précédemment. Si la chose contente globalement le pays, les parisiens en revanche qui vivent au quotidien les défilés militaires ennemis vive cette paix comme une véritable humiliation et d’autre élément ajoute au mécontentement du peuple parisien. L’assemblé et le Gouvernement ont quitté la capitale par conséquent Paris se sent trahit par les instits alors mm que la ville à toujours combattu l’ennemie. Parmi ces autres éléments qui participent au découragement du peuple parisiens : le solde de la garde national (milice citoyenne reconnu par le pouvoir national) est supprimé. C’est une manière indirecte de décapité cette forme de défense urbaine et populaire hérité de la révolution mais c’est aussi une mesure qui a pour effet de privé une part des citoyens de tt forme de revenu. Enfin la ville compte encore 600 000 ouvriers, petit commerçant et artisan victime de l’aménagement Hassmannien, de la hausse de loyer et de la fin du moratoire des dettes qui conduit un grand nombre de petit commerçant à la faillite. Il s’agit d’une population par essence sensible au discours socialo. L’épreuve de force avec l’assemblé était inévitable. Il s’agit de l’épisode de la commune de Paris.

II) La commune de Paris :

https://cours-de-droit.net/commune-paris