Le choix de la forme de l’entreprise
La question qui se pose à celui qui veut entreprendre est de savoir s’il va exercer à titre personnel ou sous la forme d’une société (sociétaire). Le premier mode d’exercice, c’est le mode le plus répandu.
Une personne exerce elle-même sa profession en son propre nom, ce qui n’exclue pas qu’il travaille avec d’autres personnes. Par exemple, faire appel aux services d’un courtier qui n’a pas constitué de société pour exercer son activité, passage de contrat avec ce courtier professionnel indépendant. Ce contrat liant d’un point de vue juridique le client au courtier lui-même.
Le Cours complet de droit des affaires est divisé en plusieurs fiches :
Tableau synthétique du choix de la structure juridique de l’entreprise
Quel est le nombre d’associés requis ? | |
Entreprise individuelle | Elle se compose uniquement de l’entrepreneur individuel |
EURL | 1 seul associé (personne physique ou morale) |
SARL | 2 associés minimum – 100 maximum |
SA (forme classique) | 2 associés minimum dans les sociétés non cotés |
SAS / SASU | 1 associé minimum – pas de maximum |
SNC | 2 associés minimum – pas de maximum |
Association | 2 membres minimum – pas de maximum |
Quel est le montant minimal du capital social ? | |
Entreprise individuelle | Il n’y a pas de notion de capital social, l’entreprise et l’entrepreneur ne formant juridiquement qu’une seule et même personne. |
EURL | Le montant du capital social est librement fixé par l’associé, en fonction de la taille, de l’activité, et des besoins en capitaux de la société. |
SARL | Le montant du capital social est librement fixé par les associés, en fonction de la taille, de l’activité, et des besoins en capitaux de la société. |
SA (forme classique) | 37 000 euros minimum. |
SAS / SASU | Le capital est librement fixé par les |
SNC | Le montant du capital social est librement fixé par les associés, en fonction de la taille, de l’activité, et des besoins en capitaux de la société. |
Association | Il n’y a pas de capital social. L’association perçoit des cotisations de ses membres si la facturation de ses services et les réserves qu’elle a pu constituer s’avèrent insuffisantes. |
Qui dirige l’entreprise ? | |
Entreprise individuelle | L’entrepreneur individuel est le seul « maître à bord « . Il dispose des pleins pouvoirs pour diriger son entreprise. |
EURL | L’EURL est dirigée par un gérant (obligatoirement personne physique) qui peut être soit l’associé unique, soit un tiers. |
SARL | La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérant(s), obligatoirement personne(s) physique(s). |
SA (forme classique) | La SA est dirigée par un conseil d’administration, comprenant 3 à 18 membres, obligatoirement actionnaires. |
SAS / SASU | La SAS est dirigée par un seul président, personne physique ou personne morale. |
SNC | La SNC est dirigée par un ou plusieurs gérant(s), personne physique ou morale. Il peut s’agir, soit de l’un des associés, soit d’un tiers. |
Association | Son mode de gestion est choisi librement. |
Quelle est l’étendue de la responsabilité des associés ? | |
Entreprise individuelle | L’entrepreneur individuel est seul responsable sur l’ensemble de ses biens personnels. Sa résidence principale est de droit insaisissable par les créanciers professionnels.Ses autres biens fonciers bâtis ou non bâtis non affectés à un usage professionnel peuvent être protégés en effectuant une déclaration d’insaisissabilité devant notaire. |
EURL | La responsabilité de l’associé est limitée au montant de ses apports, sauf s’il a commis des fautes de gestion ou accordé des cautions à titre personnel. |
SARL | La responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports, sauf s’ils ont commis des fautes de gestion ou accordé des cautions à titre personnel. |
SA (forme classique) | La responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports. |
SAS / SASU | La responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports. |
SNC | Les associés sont responsables indéfiniment, sur l’ensemble de leurs biens personnels, et solidairement. |
Association | Absence de responsabilité des membres non dirigeants. |
Quelle est l’étendue de la responsabilité des dirigeants ? | |
Entreprise individuelle | Responsabilité civile et pénale du chef d’entreprise. |
EURL | Responsabilité civile et pénale du dirigeant |
SARL | Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeants. |
SA (forme classique) | Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeants. |
SAS / SASU | Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeants. |
SNC | Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeants |
Association | Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeant. |
Quel est le mode d’imposition des bénéfices ? | |
Entreprise individuelle | Il n’y a pas d’imposition au niveau de l’entreprise. Le chef d’entreprise est imposé directement au titre de l’impôt sur le revenu. |
EURL | Il n’y a pas d’imposition au niveau de la société. L’associé unique est imposé directement au titre de l’impôt sur le revenu (catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ou des bénéfices non commerciaux). |
SARL | Les bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés. |
SA (forme classique) | Les bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés. |
SAS / SASU | Les bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés. |
SNC | Il n’y a pas d’imposition au niveau de la société. |
Association | Les associations qui réalisent des bénéfices, dans un but lucratif, sont assujetties à la TVA et doivent acquitter l’impôt sur les sociétés au taux normal. |
La rémunération des dirigeants est-elle déductible | |
Entreprise individuelle | Non, sauf option pour l’IS par un EIRL, |
EURL | Non, sauf option pour l’impôt sur les sociétés ou si le gérant n’est pas l’associé unique. |
SARL | Oui, sauf option pour l’impôt sur le revenu. |
SA (forme classique) | Oui, sauf option pour l’impôt sur le revenu. |
SAS / SASU | Oui, sauf option pour l’impôt sur le revenu. |
SNC | Non, sauf option pour l’IS. |
Association | Oui, sous certaines conditions |
Quel est le régime fiscal du dirigeant ? | |
Entreprise individuelle | Impôt sur le revenu dans la catégorie correspondant à l’activité de l’entreprise. |
EURL | Impôt sur le revenu soit dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ou des bénéfices non commerciaux (EURL à l’impôt sur le revenu), soit dans celle des traitements et salaires (EURL à l’impôt sur les sociétés). |
SARL | Traitements et salaires, sauf si option de la société pour l’impôt sur le revenu. |
SA (forme classique) | Traitements et salaires pour le président du conseil d’administration, sauf si option de la société pour l’impôt sur le revenu. |
SAS / SASU | Traitements et salaires pour le président, sauf si option de la société pour l’impôt sur le revenu. |
SNC | Impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux. |
Association | Traitements et salaires si une rémunération est versée. |
Quel est le régime social du dirigeant ? | |
Entreprise individuelle | Régime des travailleurs non-salariés |
EURL | Si le gérant est l’associé unique : régime des travailleurs non-salariés. |
SARL soumise à l’IS | Gérant minoritaire ou égalitaire : assimilé-salarié |
SA (forme classique) soumise à l’IS | Le président est assimilé-salarié. |
SAS / SASU soumise à l’IS | Le président est assimilé-salarié. |
SNC | Régime des travailleurs non-salariés |
Association | Les dirigeants sont assimilés-salariés, sous certaines conditions. |
Quel est le régime social des associés ? | |
Entreprise individuelle | Il n’y a pas d’associé. |
EURL | Régime des travailleurs non-salariés |
SARL soumise à l’IS | Régime des salariés (s’ils sont titulaires d’un contrat de travail) |
SA (forme classique) soumise à l’IS | Régime des salariés (s’ils sont titulaires d’un contrat de travail) |
SAS soumise à l’IS | Régime des salariés (s’ils sont titulaires d’un contrat de travail) |
SNC | Régime des travailleurs non-salariés |
Association | Les membres de l’association non dirigeants peuvent être titulaires d’un contrat de travail. |
Qui prend les décisions ? | |
Entreprise individuelle | L’entrepreneur individuel seul. |
EURL | Le gérant. Il est toutefois possible de limiter ses pouvoirs s’il n’est pas l’associé unique. |
SARL | Les décisions de gestion courante sont prises par le gérant. |
SA (forme classique) | Les décisions de gestion courante sont prises par le directeur général ou, s’il n’en existe pas, par le président. |
SAS / SASU | Les associés déterminent librement dans les statuts les modalités d’adoption des décisions. Certaines décisions doivent cependant être obligatoirement prises collectivement (approbation des comptes, modification du capital). |
SNC | Les règles applicables sont les mêmes que pour une SARL. |
Association | Liberté contractuelle. |
La désignation d’un commissaire aux comptes est-elle obligatoire ? | |
Entreprise individuelle | Non |
EURL | Mêmes règles que pour une SARL |
SARL | Non sauf si 2 des 3 conditions suivantes sont remplies : |
SA (forme classique) | Oui |
SAS / SASU | Non sauf si 2 des 3 conditions suivantes sont remplies : |
SNC | Mêmes règles que pour une SARL |
Association | Non, sauf exceptions (lorsque le montant des subventions reçues par l’association dépassent un certain seuil). |
Comment transmettre l’entreprise ? | |
Entreprise individuelle | – Par cession du fonds (artisans et commerçants) ou présentation de la clientèle (professions libérales). |
EURL | Par cession de parts sociales. |
SARL | Par cession de parts sociales. |
SA (forme classique) | Par cession d’actions sauf clause contraire des statuts. |
SAS / SASU | Par cessions d’actions. |
SNC | Par cessions de parts à l’unanimité des associés. |
Association | —————– |
1) Aspects de gestion
La deuxième est celle dans laquelle on crée une société, le créateur d’entreprise souhaite constituer une société seul ou avec d’autres personnes, et c’est ensuite qu’est créée une personne morale. La société sera dotée de la personnalité juridique qui permettra de la distinguer de ses créateurs. L’activité est exercée par la société qui aura un patrimoine propre et qui aura une identité propre, elle aura elle-même un nom (dénomination sociale), un domicile (siège social), une capacité, une nationalité. La société est distincte de ses dirigeants et de ses associés. S’agissant des sociétés, leur étude relève du droit des sociétés. Depuis les années 80 se sont développées des sociétés dites « unipersonnelles » c’est-à-dire des entités qui sont dotées de la personnalité juridique mais qui ont pour particularité d’appartenir à une seule personne. Avant l’introduction des sociétés unipersonnelles, l’exercice d’une activité par une personne seule ne pouvait être réalisée sous la forme sociétaire. Cette restriction découlait de la définition de la société au sens du droit privé telle qu’elle résulte de l’article 1832 du Code civil. On nous disait que : « La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d’affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager les bénéfices ou de profiter de l’économie qui pourrait en résulter. » L’idée était donc que la société est un contrat, or un contrat suppose plusieurs contractants mais dans les années 80 les conceptions ont changées on s’est rendu compte que la société était un outil très utile auquel pouvait aussi recourir y compris les personnes qui entreprennent seules. En 1985, la législation a changé et il a été admis la possibilité de créer des SARL (Société A Responsabilité Limitée) avec un seul associé ; l’EURL. La SARL est donc une société à la tête de laquelle se trouve une seule personne. L’EURL a été introduite par une modification de l’article 1832, il a été ajouté que la société peut être instituée dans les cas prévus par la loi, par l’acte de volonté d’une seule personne. L’exercice unipersonnel existe de sorte qu’une société est une forme alternative à l’exercice individuel. En 1999 on a encore étendu la possibilité de recourir à des sociétés unipersonnelles, puisqu’il a été entendu que la société par action simplifiée (SAS) pouvait elle aussi être unipersonnelle, ce qui donne lieu à la création d’une SASU (société par action simplifiée unipersonnelle).
Si on se demande, le choix entre l’un et l’autre des exercices dépend de plusieurs facteurs, il y a des aspects de gestion, patrimoniaux, fiscaux qui conduisent à l’exercice d’une activité sous forme sociétaire.
L’activité unipersonnelle indépendante bénéficie d’une plus grande simplicité. On considère que l’exerce d’une activité sous la forme sociétaire reste trop complexe. Il y a des formalités de constitutions de la société qui sont délicates, on est confronté à des obligations fiscales importantes. Il existe au sein de la société des mécanismes qui tendent au contrôle des dirigeants, etc. L’entreprise est plus complexe lorsqu’une société est créée que lorsqu’on exerce à titre personnel indépendant. De plus lorsqu’une société avec la personnalité juridique est créée elle dispose d’un patrimoine propre, qu’il faudra respecter sous peine de sanction pénale. Tel que l’abus de société, la banqueroute. Ce qui fait qu’une entreprise personnelle est plus simple. De telle sorte que l’entreprise personnelle, a été simplifiée par la loi du 4 aout 2008 qui a créé le statut d’auto entrepreneur qui est un statut extrêmement simplifié qui vise à faciliter la création d’entreprise. L’auto entrepreneur a une dispense d’immatriculation sur les registres du droit des affaires. Il bénéficie du régime microsocial simplifié, c’est-à-dire que ses cotisations sociales vont être calculées en appliquant un taux forfaitaire au chiffre d’affaire qu’il réalise. Il peut opter pour le versement libératoire de l’impôt c’est-à-dire que l’impôt à payer sera calculé simplement en impliquant un certain taux à son chiffre d’affaire. Ce qui en résulte c’est que le régime de l’auto entrepreneur qui bénéficie du régime microsocial simplifié, est simple on applique un taux au chiffre d’affaire, il paye le montant qui résulte de ce calcul et se trouve libéré des charges sociales et fiscales. Ce taux varie mais se trouve entre 19 et 24% du chiffre d’affaire. L’autre avantage de ce régime c’est que s’il n’y a pas de chiffre d’affaire il n’y a pas de cotisations et d’impôt à payer. Ce statut de l’auto entrepreneur a une limite, qui tient à ce qu’il est réservé aux petites entreprises. Il faut que le chiffre d’affaire réalisé soit inférieur à environ 82000 € pour les ventes de marchandises et environ pour les et 33000€ pour les prestations de service. On reprochait à cette loi de fausser la concurrence entre les entreprises. Certaines étant soumises à des impôts et cotisations très élevées, et les autos entrepreneurs pouvaient appliquer des prix préférentiels.
L’exercice personnel en raison de sa simplicité n’est pas appliqué à des projets plus ambitieux. La création d’une société sera utile lorsque plusieurs personnes veulent s’associer, tandis que l’exercice à titre individuel se prête plus facilement à l’exercice individuel d’une activité. La société va surtout être utile lorsqu’il faudra organiser les relations entre un grand nombre d’associés, dans ce cas il faut forcément un contrat d’associés qui permette de régler leurs relations. La deuxième idée est que le recours à la société présente un intérêt d’ordre financier puisqu’il permet de recourir plus facilement aux crédits. Il est plus facile d’avoir des crédits en tant qu’entreprises, puisque créer une société va permettre de faire entrer des investisseurs dans le capital, surtout la création d’une société va permettre d’accéder plus facilement aux emprunts des lors qu’il y a une tendance à faire plus facilement des crédits et des emprunts à des entreprises qu’à des individuels. Enfin, on considère que la transmission de l’entreprise est plus simple et moins contraignante lorsqu’elle est sous forme sociétaire. D’abord en cas de mort, lorsque l’auto entrepreneur décède la transmission de l’entreprise individuelle devient compromise du fait que les éléments qui la composent vont tomber en indivision entre les héritiers, alors que la transmission successorale de la société s’opère plus simplement par la répartition des parts entre les héritiers ce qui permet une transmission successorale plus simple. De même entre vifs la transmission de la société est plus simple et moins coûteuse que la transmission d’une entreprise exercée personnellement par un individu.
2) Les aspects patrimoniaux
Il y a eu une certaine évolution, jusqu’en 2010 la question de la forme de l’entreprise était assez facile à enseigner. Puisque du point de vue patrimonial il y avait une très grande différence, car quand on exerçait à titre personnel on mettait en danger ses biens personnels, alors que quand on exerçait sous forme sociétaire on pouvait protéger ses biens personnels.
Si l’on voulait protéger certains actifs de son propre patrimoine, il valait mieux créer une société, mais en 2010 les choses ont changé, puisque le législateur a voulu permettre aux entrepreneurs individuels de protéger certains actifs. On a créé de nouveaux mécanismes qui permettent à un entrepreneur individuel de protéger certains actifs. Il y avait cette idée selon laquelle l’exercice personnel était risqué pour protéger ses actifs il fallait recourir à la société, mais depuis la loi du 15 juin 2010, création du statut EIRL (Entrepreneur Individuel à Responsabilité Limitée). Création d’une dissociation de telle sorte que certains actifs sont protégés des dettes souscrites par l’auto entrepreneur. Il y a une équivalence d’un point de vue patrimonial sous réserve qu’on opte pour le statut EIRL.
Toutefois on observe qu’il n’y a pas d’engouement pour ce nouveau statut, qui est compliqué et qui ne protège pas parfaitement les biens de l’auto entrepreneur.
3) Les aspects fiscaux
On considère que le recours à la société sera préférable lorsque l’entreprise aura vocation à beaucoup de profit. On pourra soumettre ses revenus à l’impôt sur les sociétés ce qui assurera à l’entreprise une taxation maximale d’un tiers de ses bénéfices. Alors que l’exercice d’une activité professionnelle à titre personnel peut conduire à un taux d’imposition supérieur. Les revenus seront soumis à l’impôt sur le revenu ce qui pourra conduire à un impôt supérieur à un tiers des bénéfices. Inversement lorsque l’entreprise à vocation à faire peu de profit, l’exercice sous forme individuelle semble plus adapté, car on soumettra les revenus à un barème progressif, si les revenus ne sont pas élevés le taux d’imposition sera plus faible. Ensuite parce que pour les petites entreprises exploitées sous la forme personnelle il existe de nombreux régimes incitatifs et simplifiés qui vont rendre plus intéressant le choix de l’exercice personnel.
De tout ce qui précède il résulte que le choix d’une exercice personnel ou sociétaire dépend du profit envisagé.
Tableau récapitulatif des différentes structures juridiques
|
| Entreprise |
|
| EURL |
| SARL |
|
|
| SA |
|
|
|
|
| SAS |
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| SNC |
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| |||
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| Individuelle |
| Entreprise |
| Société à |
|
| Société Anonyme |
|
|
| Société par actions |
| Société en nom |
|
| ||||||||||
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|
| unipersonnelle à | responsabilité limitée |
|
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|
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|
| simplifiée |
|
|
|
| collectif |
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| ||||||
|
|
| responsabilité limitée |
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|
|
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|
|
|
|
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|
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|
|
|
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| ||||
|
| Entrepreneur individuel | 1 seul associé |
| Minimum 2 associés, | Minimum 7 associés |
| Minimum 1 associé |
|
| Minimum 2 associés |
| |||||||||||||||
| Nombre | seul | (personne physique ou | Maximum 100 |
| (personne physique ou |
| (personne physique ou |
|
|
|
|
| ||||||||||||||
| d’associés |
| morale | à | l’exception | (personne physique ou | morale) |
|
|
| morale) |
|
|
|
|
|
|
|
| ||||||||
|
| d’une autre EURL) |
| morale) |
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
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| ||||
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|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| |||||
| Montant du | Pas de notion de capital |
|
| Librement fixé | par les associés |
| 37.000 € minimum |
|
| Librement fixé par les |
| Pas de minimum |
|
| ||||||||||||
| capital | social |
|
| Apport en nature ou en numéraires |
| obligation de libérer la |
|
|
|
| associés |
|
|
|
|
|
|
| ||||||||
|
|
| Pour les apports en numéraire : obligation de | moitié des apports en |
| Apport en nature ou en |
|
|
|
|
| ||||||||||||||||
|
|
| libérer le cinquième des apports lors de la | numéraire lors de la |
|
|
|
| numéraires |
|
|
|
|
|
|
| |||||||||||
|
|
| constitution, le reste devant être libérer dans les | constitution, le reliquat |
| Pour | les | apports | en |
|
|
|
|
| |||||||||||||
|
|
| 5 ans |
|
|
|
|
|
| devant être libérer dans |
| numéraire : | obligation |
|
|
|
|
| |||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| les 5 ans |
| de libérer le cinquième |
|
|
|
|
| ||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| des apports lors de la |
|
|
|
|
| ||||||
|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
| constitution, le | reste |
|
|
|
|
| |||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
| devant être libérer dans |
|
|
|
|
| ||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| les 5 ans |
|
|
|
|
|
|
|
| |||
| Objet social | Toutes activités | Toutes activités, sauf : |
|
|
| Toutes activités, sauf : |
|
|
|
|
|
|
|
|
| Toutes | activités |
| ||||||||
|
|
| ü | Assurances |
|
|
|
| ü | Débit de tabac, |
|
|
|
|
|
|
|
| commerciales |
|
| ||||||
|
|
| ü Entreprises de capitalisation et d’épargne | ü | Entreprise | de placement | des | artistes | du |
| principalement, | car |
| ||||||||||||||
|
|
| ü | Débit de tabac,… |
|
|
|
| spectacle… |
|
|
|
|
|
|
|
| tous les associés ont la |
| ||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
| qualité de commerçant |
| ||
| Dirigeant | Entrepreneur individuel | Gérant | qui | doit | être | Gérant qui | doit | être | Sous la forme classique : |
|
| Liberté statutaire : |
|
| Gérant | (personne |
| |||||||||
|
|
| obligatoirement | une | obligatoirement | une | Conseil | d’administration |
| Nomination | d’un |
| physique ou morale) |
| |||||||||||||
|
|
| personne | physique, | personne physique, un | (minimum 3 membres) | Président (personne |
|
|
|
|
| |||||||||||||||
|
|
| l’associé unique ou un | des associés | ou | un | élisant | un | Président, |
| physique ou morale, |
|
|
|
|
| |||||||||||
|
|
| tiers. |
|
|
| tiers. |
|
| personne |
| physique |
| associée ou non) |
|
|
|
|
|
| |||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| obligatoirement, |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| ||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| possibilité de nommer un |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| |||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| ou | plusieurs | directeurs |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| |||
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
| généraux. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| ||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| Entreprise individuelle | EURL | SARL | SA | SAS | SNC |
|
|
| Totale et indéfinie sur | Limitée aux apports, | Limitée aux apports, | Limitée aux apports, sauf | Limitée aux apports, sauf | Tous les associés |
|
|
| l’ensemble des biens | sauf faute de gestion | sauf faute de gestion | faute de gestion ou de | faute de gestion ou de | sont responsables |
|
|
| (possibilité de protéger | ou de caution | ou de caution | caution personnelle | caution personnelle | indéfiniment et |
|
|
| son habitation principale | personnelle | personnelle |
|
| solidairement des |
|
| Responsabilité des | en faisant une |
|
|
|
| dettes de |
|
| déclaration |
|
|
|
| l’entreprise sur |
| |
| associés et des | d’insaisissabilité auprès |
|
|
|
| l’ensemble de |
|
| dirigeants | d’un notaire art.8 de la |
|
| Responsabilité civile et |
| leur patrimoine. |
|
|
| Loi du 2/08/03) |
|
| pénale du président du | Responsabilité civile et |
|
|
|
| Responsabilité civile et | Responsabilité civile et | Responsabilité civile et | conseil d’administration | pénale du président | Responsabilité |
|
|
| pénale du chef | pénale du gérant | pénale du gérant |
|
| civile et pénale |
|
|
| d’entreprise |
|
|
|
| du gérant |
|
|
|
| Décision de l’associé | Nomination prévue | Nomination des | Liberté statutaire | Nomination |
|
| Nomination des |
| unique | dans les statuts, sinon | membres du conseil |
| prévue dans les |
|
|
|
| décision prise lors | d’administration par une |
| statuts, sinon |
| |
| dirigeants |
|
| d’une assemblée | assemblée générale. |
| décision prise lors |
|
|
|
|
| générale ordinaire | Nomination du Président |
| d’une assemblée |
|
|
|
|
|
| et des directeurs |
| générale ordinaire |
|
|
|
|
|
| généraux par Conseil |
|
|
|
|
|
|
|
| d’administration. |
|
|
|
|
| Non | Non, sauf si la société | remplit 2 des 3 conditions | Oui | Non, sauf si la SAS | Idem SARL |
|
| Commissaire aux |
| suivantes : |
|
| remplit une des conditions |
|
|
|
| ü Total Bilan supérieur à 1.550.000 € |
| suivantes : |
|
| ||
| comptes |
| ü Chiffre d’affaires (HT) supérieur à |
| – Si la sté dépasse à la |
|
| |
|
|
| 3.100.000 € |
|
| clôture d’un exercice |
|
|
|
|
| ü Plus de 50 salariés |
|
| deux des seuils : total de |
|
|
|
|
|
|
|
| bilan >1000000€ , de |
|
|
|
|
|
|
|
| CA > 2000000€, et/ou |
|
|
|
|
|
|
|
| effectif > à 20 |
|
|
|
|
|
|
|
| – si elle contrôle ou est |
|
|
|
|
|
|
|
| contrôlée par une ou |
|
|
|
|
|
|
|
| plusieurs stés, |
|
|
|
|
|
|
|
| – si un ou plusieurs |
|
|
|
|
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| associés représentant au |
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| moins le 1/10ème du |
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| capital le demandent en |
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| justice |
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| Entreprise | EURL | SARL | SA | SAS | SNC |
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| Individuelle |
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| Impôt sur le revenu | De droit, l’associé | De droit, la société est | Impôt sur les sociétés | Imposition de droit sur | De droit, Impôt sur le |
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| (IR) en fonction de | unique est imposé au | assujettie à l’impôt sur | (IS) | les sociétés (IS) | revenu (IR), chaque |
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| l’activité dans les | titre de l’impôt sur le | les sociétés (IS) | Option pour | Option pour | associé est imposé sur |
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| catégories : | revenu (IR) dans les | Possibilité d’opter pour | l’imposition des | l’imposition des | sa part de bénéfices à |
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| Bénéfices industriels et | catégories BIC ou | l’impôt sur le revenu | bénéfices à l’impôt sur | bénéfices à l’impôt sur | l’impôt sur le revenu |
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| Régime fiscal | commerciaux (BIC) | BNC. | uniquement dans le cas | le revenu pour les | le revenu pour les | (BIC). |
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| Bénéfices non | Possibilité d’opter pour | d’une SARL de | exercices ouverts à | exercices ouverts à | Possibilité d’opter pour |
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| Imposition des | commerciaux (BNC) | l’impôt sur les | famille. | compter du 6/08/09 | compter du 6/08/09 | l’impôt sur les |
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| bénéfices | Bénéfices agricoles | sociétés. |
| (attention aux critères | (attention aux critères | sociétés. |
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| (BA) |
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| d’éligibilité) | d’éligibilité) |
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| IR | IR, dans la catégorie | Dans la catégorie des | Dans la catégorie des | Dans la catégorie des | Impôt sur le revenu |
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| des BIC ou BNC si | traitements et salaires | traitements et salaires | traitements et salaires | dans la catégorie des |
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| EURL est à l’IR. | pour le gérant | pour le Président du | pour le Président. | BIC. |
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| Dans la catégorie des |
| Conseil |
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| Régime fiscal du |
| rémunérations des |
| d’administration et |
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| dirigeants si l’EURL a |
| directeurs généraux. |
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| dirigeant |
| opté pour l’IS) |
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| Travailleur non salarié | Travailleur non salarié | Gérant minoritaire ou | Le président et les | Le président et les | Travailleur non salarié |
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| (TNS) | (TNS) si le gérant est | non associé est | directeurs généraux | directeurs généraux | (TNS). |
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| l’associé unique. | assimilé salarié. | sont assimilés salariés. | sont assimilés salariés |
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| Régime social du |
| Assimilé salarié si le |
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| gérant est un tiers. | Gérant majoritaire ou |
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| dirigeant |
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| membre d’un collège |
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| de gérance majoritaire |
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| est TNS. |
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| Entreprise | EURL | SARL | SA | SAS | SNC |
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| Individuelle |
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| Travailleur non salarié | Salariés s’il existe un | Salariés s’il existe un | Salariés s’il existe un | Travailleur non salarié |
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| Régime social des |
| (TNS) s’il exerce une | contrat de travail | contrat de travail | contrat de travail |
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| associés |
| activité dans la société. |
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| – Cession du fonds ou | Cession de parts libres | – Cession de parts | Cession d’actions | Cessions d’actions | Cession de parts à |
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| Transmission de | de la clientèle | sans agrément. | libres entre associés, | libres sauf clause | libres, mais les statuts | l’unanimité des |
|
| – Apport du fonds en |
| ascendants, | contraire dans les | peuvent prévoir | associés. |
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| l’entreprise | société |
| descendants et | statuts. | certaines clauses. |
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| ||||
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| ü Location-gérance |
| conjoints (sauf clause |
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| contraire dans les |
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| statuts) |
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| – Cession de parts à |
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| des tiers soumises |
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| obligatoirement à |
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| agrément |
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