Sanctions applicables aux actes de terrorisme
Un acte de terrorisme est défini par la volonté de perturber gravement l’ordre public à travers l’intimidation ou la terreur, en employant divers moyens tels que les assassinats, les enlèvements, le détournement de véhicules, le vol, l’extorsion, les infractions informatiques, les dégradations, les infractions liées aux armes et explosifs, le recel de produits d’infractions, la pollution environnementale dangereuse pour la santé humaine ou animale, la participation à un groupement préparant de tels actes, ou encore le financement d’entreprises terroristes.
Les sanctions pour de tels actes varient significativement, allant de six ans d’emprisonnement à la réclusion criminelle à perpétuité, selon la nature et la gravité des infractions. Ces peines sont systématiquement accompagnées d’une période de sûreté. Dans le contexte d’un renforcement global de la lutte contre le terrorisme, la tendance est à l’alourdissement des sanctions. Par exemple, la pollution de l’environnement dans le but de mettre en danger la vie est punie de vingt ans de réclusion criminelle et d’une amende de 350 000 euros. Si l’acte entraîne la mort, la peine peut être portée à la réclusion à perpétuité et une amende de 750 000 euros, avec une période de sûreté garantie. Le rôle de meneur ou d’organisateur d’un groupe terroriste expose à vingt ans de réclusion et à une amende de 500 000 euros, la période de sûreté étant ajustée en fonction des actes commis.
Les amendes collectées sont destinées à un fonds d’indemnisation des victimes de terrorisme. Outre la peine principale, les condamnés peuvent également se voir imposer des mesures complémentaires, telles que des interdictions de séjour ou des privations de droits civiques ou familiaux.
Il existe également des dispositions pour une réduction de peine ou une exemption de peine pour ceux qui, ayant tenté de commettre un acte de terrorisme ou étant impliqués en tant qu’auteurs ou complices, contribuent à l’effort de prévention en informant les autorités. Ces actions peuvent permettre d’éviter un acte terroriste ou de limiter ses conséquences, en identifiant les participants ou en arrêtant l’acte avant qu’il ne cause morts ou blessures. Ces mesures visent à encourager la collaboration avec les autorités et la désescalade de menaces potentielles.
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