La Monarchie de Juillet

Sous le signe du libéralisme, la Monarchie de Juillet, un déficit de popularité

La Monarchie de Juillet était une monarchie constitutionnelle libérale qui a régné sur la France de 1830 à 1848, après la Révolution de Juillet et avant la Révolution française de 1848. Louis Philippe Ier et les orléanistes ont régné sur la France pendant dix-huit ans, remplaçant Charles X et ses légitimistes après l’insurrection de Juillet 1830.

Il promet de suivre le juste milieu, une « voie moyenne » entre le conservatisme et le radicalisme, et la monarchie est dominée par les anciens fonctionnaires napoléoniens et la riche bourgeoisie. De 1840 à 1848, la monarchie suit une politique conservatrice sous la direction du ministre des affaires étrangères François Guizot, et le roi soutient la conquête de l’Algérie et une alliance avec le Royaume-Uni. La monarchie n’aura pas le soutien des citoyens les plus pauvres de France en raison de son statut de bureaucratie dirigée par des riches, ce qui conduira à l’échec de la rébellion de juin 1832 et au succès de la révolution de 1848. La Seconde République française a remplacé la monarchie de Juillet après la révolution.

Louis-Philippe connaitra des émeutes et une révolution en 1848. Il fut le seul roi de la monarchie de Juillet, une monarchie de l’entre-deux, qui voulait éviter les excès du pouvoir populaire tout en limitant les abus du pouvoir royal.

Kingdom of France/July Monarchy (1830–1848) "La Parisienne" - YouTube

I. les équivoques initiales

A la suite de la révolution de juillet, Louis Philippe est donc appelé pour être « roi des français par la grâce de dieu et par la volonté national ». Changement juridique majeur : certes référence à dieu mais la volonté national suppose que la nation est souveraine. On s’inscrit ici pleinement dans le prolongement des acquis révolutionnaire. Beaucoup plus libéral que dans une monarchie absolue.

Roi des français sur le fondement d’une charte révisé, charte de 1814 : on peut dire que cette révision en faisant du roi un représentant de la nation au même titre que le corps législatif, introduit encore une fois une évolution juridique notable. Désormais les organes sont placés sur un pied d’égalité.

Conséquence : les prérogatives des chambres sont augmenté et partage avec le roi le droit d’initiative législative ; l’art 14 disparait « le roi pouvait en cas de nécessité, s’octroyer les pleins pouvoir ». La légitimité populaire des chambres est augmenter car l’âge requit pour y rentrer est abaisser de même que le sens électoral (300 à 200 francs) et le sens d’éligibilité (passe de 1000 à 500 francs).

En 1831, une loi supprime le caractère héréditaire de la péri (chambre des pères) et surtout on ouvre son accès au industrielle, commerçant et banquier. Changement en faveur de la bourgeoisie.

On est à même de supposer que le règne de Louis-Philippe est placé sous le signe du libéralisme : on restaure le drapeau tricolore, la liberté de la presse est rétablit et le catholicisme est réduit à la qualité de religion des Français.

Progrès qui ne saurait cacher le malentendu initial : en effet Louis-Philippe souffre dès le départ d’un manque de légitimité et il divise. Les républicains qui n’ont pour l’heure que peut d’influence électoral : il n’adhère pas à cette désignation car il regrette l’absence de ratification démocratique de cette royauté.

Les légitimistes ne voient en Louis-Philippe qu’un usurpateur.

Quand aux partisans du régime, ils sont eux même profondément divisé : orléaniste de résistances telles Guizot ou Casimir-Perier, modère le fait révolutionnaire. Ils vont estimer que le France à atteint son idéal constitutionnelle par le changement de roi et les quelques révision de la charte. Pour d’autre, les Orléanistes de mouvement avec Thiers, Barrot, Tocqueville et Duvergier De Hauranne : pour eux 1830 marque une rupture réclamant une monarchie plus démocratique cad une monarchie appelé à développer les libertés et le jeu du parlementarisme. A terme ces orléanistes souhaitent un roi qui règne mais qui ne gouverne pas

à Gouvernement qui réside dans les ministres dans un souci de parlementarisme.

S’oppose au Orléans de résistance qui considère que le roi n’est pas un fauteuil vide.

Louis-Philippe reste 18 ans au pouvoir, la force de ce roi était de savoir exploiter les divisions pour gouverner. Sa faiblesse a été de ne pas parvenir à dissiper les équivoques ayant présidé sa naissance : tienne avant tt chose a sa personnalité.

Rappel : Louis-Philippe est le fils d’un régicide, il a donc été rejeter par le milieu des émigrés ce qui le conduit à le rapprocher des libéraux à calcul qui s’avère payant, ces alliances avec le milieux des affaires et qui vont le désigner comme le successeur légitime de la royauté. Apparait comme un roi libéral qui relèvera la France de ces dérives ultra. Problème, c’est oublier le caractère autoritaire du roi et à l’orgueil dynastique qu’il ne démentira jamais qui le conduit à vouer une admiration sans borgne de l’absolutisme de Louis XIV.

Constate qu’il sera autoritaire. Le parlementarisme s’impose progressivement mais dénature par l’omniprésence de la royauté. Louis-Philippe est un roi qui ne tient pas ces promesses libéral et c’est un régime qui est orienté du coté de la bourgeoisie très conservatrice et va refuser d’élargir la base électoral.

Ces 2 raisons (roi qui ne tient pas ces promesses et omniprésence des bourgeois vont expliquer la révolution de 48 qui mettrait terme à un régime qui na pas su rallier la population.

Malgré ces obstacles politiques et juridiques, le peuple tend à devenir un acteur de premier plan, bouleversant ainsi l’ordre social libéral.

Cette société industrielle qui contribue à ajouter de manière croissante un rapport de force entre le monde ouvrier et la bourgeoisie libérale. Ces tentions prennent la forme d’une confrontation essentiel sur la monarchie de Juillet et perdurer tout au long du 19°s. Confrontation sur le terrain et sur les idées. Idéologie libéral et socialiste. Cette opposition prend ces racines dans la monarchie de Juillet. Ces idéologies s’affrontent sur le terrain : décision politique conservatrice prise par l’élite bourgeoise et un activisme intellectuel et révolutionnaire porté par le mécontentement populaire.

II. La politique extérieure

Les combattants de 1830 renverse les Bourbons parce-que ces derniers ont violé la charte, ce qui peut s’interpréter comme une lutte contre tt tentative de restaurer l’absolutisme monarchique. Cette lutte se fait également sur fond de revendication en matière de politique étrangère : il est reproché au Bourbon d’avoir signer les traités de 1815 par lesquelles les puissances européennes ont redistribué l’empire Napoléonien en leur faveur sans tenir compte des aspirations des peuples concerné. Tout cela à des conséquences car finalement ils se sont incruster dans les décisions interne de ces états. Sur ce double fondement, il y a une révolution libératrice et une volonté de combattre l’impérialisme à sentiment national, 1° forme du nationalisme mais sous la monarchie de Juillet, ce nationalisme s’entend comme protecteur, il s’agit de libérer les peuples opprimés et de conforter le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est un nationalisme ouvert.

On espère donc de Louis-Philippe qu’il marque son désaccord avec les puissances européenne, hors il opte pour la neutralité et en + il noue des alliances. Il va très rapidement apparaitre comme un traitre a la nation.

A. La neutralité contre l’activisme populaire

La crainte exprimée par les puissances étrangère d’une révolution se vérifie : une nouvelle révolution à lieu. Mais cette révolution propulser par la France va gagner le reste de l’Europe.

Dès 1815, face à la politique des monarchies, l’opposition s’organise un peu partout en Europe autour des étudiants, des bourgeois avec des sociétés secrètes qui se disent prêtent à intervenir en cas de soulèvement populaire. En France, cas des charbonniers qui veule combattre l’absolutisme monarchique et la grande alliance. Ces mouvements nationalistes veulent lutter pour créer des nations souveraines dirigées par des régimes politiques libéraux. Nationalisme et libéralisme sont profondément liés. A se moment la, on pense que se sont les rois qui provoquent les guerres c’est pourquoi se greffe la volonté d’instaurer une paix durable entre nation libre et indépendant, instituer une sorte de fraternité entre les peuples libéré de l’obscurantisme monarchique. Cette fraternité est le 1° point vers la liberté.

Certain état avant la France, remporte des victoires contre la monarchie, c’est la Grèce qui en 1822 fait le 1° pas : se libère de l’empire Ottoman. Ils le font avec le soutien militaire de la Russie, de la France et du Royaume-Uni. Avec la révolution Grèce, c’est l’implosion de la St Alliance puisque qu’elles uns de ces membres viennent soutenir le combat des libéraux européen. Dans ce prolongement, la Belgique assoit son indépendance vis- à-vis de l’Hollande dès septembre 1830. Entre les deux il y a eu la révolution de Juillet qui vont impulser le changement et souffle un vent d’espoir dans tt l’Europe à combat dans toute l’Europe.

En France, plus que l’empire territorial, c’est en réalité la perte de la rive gauche du Rhin (Alsace Lorraine) qui est insupportable au Français, c’est une spoliation. On attend de Louis-Philippe, qu’il reprenne la rive gauche, hors en 1830 il renvoie son ministre Laffitte car celui-ci présentait un énorme défaut d’être intervenu d’un point de vue diplomatique de la libération des italiens et Polonais. Louis-Philippe et Guizot se rapproche un temps de l’Angleterre pour ensuite nouer des alliances avec l’Autriche à la tête de la St alliance qui a fait perdre la rive gauche à la France. Louis-Philippe est un traitre à la Patrie. Ces positions royales n’a pour d’autre effet que d’exacerber les mécontentements et une opposition relayer par le monde intellectuel qui voit Beaucoup plus loin.

B. Le nationalisme ouvert : les projets de paix européen

Ces idées sont dvlp au début de 18°s par Fénelon ou encore par l’Abbé St Pierre. Dans le prolongement de cet auteur, le socialisme St Simon propose également l’idée d’une solidarité européenne dans une structure fédérative. Cette idée se précise lors de la monarchie de Juillet ou on voit un certaine nb de philosophe, peintre, artiste… critiquer la politique royale et prendre position pour le sentiment national libérateur et pour une paix européenne. Véritable éveil intellectuel et artistique incarné par le mouvement du Romantisme. Il s’agit d’une Europe des nations préconisé par la majeur parties des intellectuels qu’ils soient socialiste ou libéraux. D’un point de vue économique la révolution de 1830 signe initialement une victoire pour les thèses libérales mais le ministère diriger par Casimir Perier réforme en profondeur le système antérieur. Au regard de cela, encouragé par cette esprit de réforme, les partisans de la liberté des échanges réclame une abolition totale de la protection douanière. Sur ce point la désillusion grande, la royauté ne suit pas les libéraux.

Ex : Bastiat fonde la société des amis de la paix et pour critiquer le protectionnisme livre une satire amusante et imagine que les fabricants de chandelle écrivent au parlement d’un rival déloyale (le soleil) donner de la lumière a bas prix ; propose de fermer les fenêtres des habitations à il faut ouvrir le marché et la concurrence.

Par delà les frontières Françaises, l’italien Mazzini, l’un des pères fondateur de l’unité italienne et l’un des pers emblématique de cette période, il prend acte de l’échec des Carbonari et fonde en 1831, le mouvement nationaliste « jeune Italie ». Il va influer dans toute l’Europe car des mouvements similaires naissent dans tous les pays. Mazzini va regrouper tous ces mouvements étudiants dans un mouvement plus général appelé « jeune Europe » qui vont promouvoir une véritable Europe des Nations.

III. la politique intérieure

A. l’évolution du parlementarisme

Parlementarisme de principe qui va être dénaturé par l’omniprésence de la royauté.

1) Un parlementarisme de principe

Cette charte de 1830 est marquée par la libéralisation du régime qui tient à la redistribution des prérogatives respectives de la royauté et des changes et qui tient également à la redéfinition du roi. Marque une ouverture vers le parlementarisme du régime cependant elle est tt relative.

La charte étant le domaine de la responsabilité pénal des ministres, mais il faudrait une responsabilité politique aussi que la charte n’introduit pas. C’est de la pratique que le régime parlementaire va s’imposer. Le régime se divise en 2 périodes :

Phase d’instabilité : 15 ministères

Phase d’immobilisme sous Guizot

Le régime parlementaire se développe de manière constante cependant.

Dans le prolongement de « l’adresse » apparait « l’interpellation » qui permet aux députés d’interroger les ministres sur tout objet et n’importe quand.

Apparait la notion de confiance, le ministère met lui-même en jeu sa responsabilité politique.

Tout ces dissolutions ont pour objet d’obtenir une majorité parlementaire et donc admis le principe qu’il faut une chambre parlementaire et un ministère de la même couleur politique.

Le roi va fausser le jeu du système, il entend intervenir directement dans les affaires politiques et dans le processus décisionnaire.

2) Un parlementarisme dénaturé : l’omniprésence royale

Louis-Philippe poursuit un but : gouverné lui-même. Son rapport au ministère s’en ressent.

Ex : Louis-Philippe choisit des Hommes dociles, ce qui lui permet d’exercer concrètement le pouvoir en se substituant au président du conseil. Parfois même il ne s’embarrasse pas, il ne désigne aucun président du conseil.

Ex 2 : le roi intervient dans la nomination dans le choix des ministres. Enfin, la démission d’un gouvernement à la suite d’un désaveu parlementaire demeure soumise à l’autorisation royale ; plus encore Louis-Philippe met fin lui-même au ministère sans qu’il y est eu désaccord parlementaire. Cette personnalisation de l’exécutif emporte des critiques, c’est ainsi qu’en 1839, une grande majorité des députés regrette dans une « adresse » au roi une politique proche de celle de Charles X ; il préconise la distinction institutionnelle entre cabinet ministériel et royauté. Finalement même Guizot, formulera des critiques sur l’exercice autoritaire du pouvoir royale. toujours est il que LP, va comme Charles X payé cher sa volonté de gérer la politique gouvernemental puisque lorsque Guizot décide de rester camper sur ces positions conservatrice, en refusant d’accéder aux revendications populaire, cela emporte la chute de la royauté.

B. Une politique conservatrice : le rôle prépondérant de la bourgeoisie

1) Composition de la chambre et des ministères

L’ancienne noblesse échoue à s’imposer après la révolution de Juillet puisque son nombre passe à 20%, la représentation des ultras à fortement baisser à effet révélateur de la politique de Charles X.

Parallèlement, les grands propriétaires foncier, les professions libérales et dans une moindre mesure la bourgeoisie d’affaire son plus largement représenté. Parmi ces députes ont distingue les Orléaniste et les républicains. Le groupe des orléanistes ne peut être considéré comme uniforme tant les divergences d’opinion et les ambitions personnelles s’affirme conduisant à une forme d’anarchie parlementaire. Les républicains (ou radicaux ou démocrates) sont sensiblement plus nombreux que sous la restauration mais il reste globalement en marge de la représentation. Cette inorganisation des groupes politiques, cette absence de règle de conduite constructive, de même que les ambitions individuelles conforte comme étant le mal principal de la monarchie de Juillet à savoir la corruption. Cette corruption se situe à la base électoral, il est coutumier d’acheter les votes et qui réside encore dans la loi 19 avril 1831. En effet, le roi imagine un moyen pour s’assurer la docilité des parlementaire et donc pour écarter l’opposition et le centre gauche du pouvoir, se moyen c’est l’absence d’incompatibilité entre fonction parlementaire et administrative ; admet de même le cumul des fonctions à40% des députés sont également fonctionnaire de l’état. Moyen efficace pour purger l’assemblé de l’opposition. Guizot érige cette corruption en véritable de gouvernement par ce qu’il appel les conquêtes individuelle : il s’agit de faveur distribué aux députés comme par ex des places de fonctionnaire, des concessions de mines ou chemin de fer ou encore de l’argent.

Cette inorganisation et les rivalités de personnes sont exploitées par Louis-Philippe qui non seulement place ces hommes au sein de la représentation national mais en plus il va diviser pour mieux régner. Ils opposent les ministres, il manœuvre pour flatter leurs égaux moyennant leur docilité mais lorsqu’il n’a d’autre choix que de supporter un indésirable, il s’arrange pour le discréditer en mettant en avant à la vue du peuple les mesures prisent par ce ministre pour rétablir l’ordre social. Par conséquent si c’est bien la bourgeoisie qui s’impose comme force politique pour la monarchie de Juillet, il est entendu que c’est celle qui demeure fidèle au roi, les orléanistes de résistance, qui se trouve sur le devant de la scène politique.

2) Les conséquences de cette omniprésence

Il s’agit globalement d’assurer l’emprise des milieux fortuné sur la vie publique locale et national au détriment bien entendu de l’ancienne noblesse mais aussi et plus encore au détriment des milieux populaire.

a) La vie publique locale

La loi municipale du 21 mars 1831 confie l’élection des conseiller municipaux au notable de la commune. La loi du 25 juin 1833 étend cette règle aux élections départementales. Ce sont les prémisses de la décentralisation à revendication libérale marqué par la volonté de rompre avec l’organisation centraliste du pouvoir. Au delà des clivages politiques, tous s’entend sur se point.

On commence à admettre qu’il peut y avoir des intérêts locaux.

Décentralisation à optique libérale. Liberté vis- à-vis du pouvoir central.

Tous les orléanistes se retrouve sur ce point.

Problème qui se pose : Louis-Philippe ne va pas forcement accepter.

Argument : idée de considérer que l’intérêt général représenté par le pouvoir centrale ne doit pas étouffer les intérêts locaux. Plus encore, le respecte de l’intérêt général passe par cette reconnaissance.

Les auteurs explique la politique locale est une école civique qui permet au citoyen de s’intéresser à la tache publique. En résulte un amour pour le bien commun ce qui ne peut être que profitable pour le pouvoir centrale à on comprend la politique du pouvoir centrale à Louis-Philippe sera un roi respecter car on comprendra sa politique.

Si Louis-Philippe accepte mais moyennant un renforcement locale du préfet.

Préfet présente intérêt de veiller au maintient de l’unité étatique et par la même à la représentation du pouvoir centrale face à ces villes nouvellement promu.

On décentralise mais on renforce pouvoir centrale.

Ce sont les notables qui sont représenté localement. C’est une réforme libérale mais élitiste.

Cela s’explique par l’écart toujours grandissant entre bourgeoisie et masse populaire, écart entretenu par la politique nationale. Mimétisme entre politique locale et nationale.

b) Politique nationale

Sous restauration et monarchie de juillet va aggraver situation des ouvriers par industrialisation :

  • Journée de Travail s’allonge : 18h de Travail journalier
  • Salaire diminue : 2 fr/j/h et 1fr/j/f
  • Accroit Travail infantile qui devient moyen de subsistance pour famille. Moyen exploité par les entrepreneurs notamment du textile.
  • Cout de la vie augmente
  • les ouvriers n’ont plus de quoi vivre.

Ce peuple vis mal de s’être fait voler leur révolution par la bourgeoisie. Le peuple n’apprécie pas plus l’attitude politique des dirigeants qui maintienne la neutralité de l’état concernant le Travail au nom de la liberté des contrats. Un sentiment de classe social émerge progressivement à 1831 et 1834 c’est la révolte des canuts à Lyon. Ils font grève et cette grève devient rapidement en véritable insurrection à révolution locale qui s’adresse a la bourgeoisie locale et au pouvoir centrale.

Ces insurrections sont rester célèbre car c’est la 1° révolution ouvrière à elle amorce les conditions relative au condition de Travail qui vont s’étendre un peu partout sur le territoire Français et même au delà et vont traverser le siècle.

Le second intérêt de cette révolte est qu’elle consacre dans les faits une conscience de masse, une cohésion ouvrière (syndicat interdit) qui est contraire à l’optique libérale anti corporatiste.

3° intérêt : les ouvriers descende dans la rue pour demander la république.

Réaction de Louis-Philippe et bourgeoisie : l’heure est à la défaite pour le monde ouvrier car conformément à son état d’esprit, il opte pour le maintient de l’ordre, d’autant plus qu’il est victime d’un attentat par un ouvrier. Il va réagir assez brutalement en interdisant la liberté d’association politique, il limite liberté de la presse et envoie une armée de plus de 20 000 hommes pour mater les soulèvements sociaux.

Une loi du 18 avril 1831 autorise force de l’ordre de faire usage de leur arme contre les manifestants après 3 somations. S’en suit une violente répression et des milliers de mort.

Une seule victoire pour les ouvriers avec la loi du 22 mars 1841 dite loi Montalembert : l’âge minimum du T est fixé à 8 ans, 13 ans pour le T de nuit et la durée de la journée du Travail est établit à 8h pour les enfants de 8 à 12 ans et à 12h pour ceux ayant entre 12 et 16 ans. Victoire relative car reste tt de même un Travail infantile. C’est encore plus relatif car finalement il aurait fallut introduire des mesures de contrôle et répressive mais cela introduirait une intervention de l’état à la loi ne fut donc jamais appliquer.

Louis-Philippe et le gouvernement de Guizot se montre très hostile aux revendications sociale et cette position gouvernemental en vertu de la liberté du T refuse que le gouvernement entre dans le monde du Travail à cette position devient insupportable dans les années 40 car une très grave crise va toucher le pays.

Crise agricole : misère dans les campagnes conduit paysan à placer tous leur espoir dans le monde urbain et donc à fuir en direction des villes à crise alimentaire. Récolte insuffisante ne peuvent plus nourrir population grandissante du monde urbain. L’ensemble conduit à une véritable crise sociale, les prix augmentes et le peuple sous alimenté multiplie les émeutes.

Crise économiques et monétaires : renforcer déjà par la spéculation conduit certaines Entreprises à la faillite. Pour la seule année 1847, 700 000 ouvriers se retrouvent aux chômages.

Crise politique : gouvernement entends renforcer la sécurité quand l’opposition désire régler le problème par sa base en adoptant une politique plus sociale. Pour cela Prosper Duvergier de Hauranne, orléaniste de mouvement préconise un changement du corps représentatif. Ce changement de représentation ne peut passer que part 2 choses :

élargir l’électorat : abaissement du sens électoral

interdire le cumul des fonctions administratives et parlementaire pour éviter corruption. Une représentation qui serait donc indépendante du gouvernement

Tt ces propositions sont rejetées par Louis-Philippe et Guizot. Il s’agit d’immobilisme mais cette immobilisme ne décourage pas l’opposition qui ne pouvant gagner sur le plan institutionnelle va imaginer un autre moyen pour se faire entendre : la campagne des banquets

c) La campagne des banquets

Postulat initial : on ne doit pas s’étonner de voir interdire des libertés d’association et de réunion politique. Seule demeure les associations privées dénué de tout caractère politique. C’est sur se fondement que les élus de l’opposition décide d’organiser un partout en Fr des banquets qui attirer Beaucoup de monde. Le stratagème est triplement intelligent :

En créant ces banquets ils contournent l’interdiction légale car sous couvert de faire la fête, des toasts sont porté au réforme progressiste envisagé et très vite les débats politique animent les repas

Consacre une certaine égalité puisque tout le monde peut y participer : les électeurs et ceux qui ne le sont pas. Nuance, les repas sont relativement chère, les plus pauvres ne peuvent y participer.

Ils ne sont pas centralisés. Le débat politique doit atteindre les provinces.

Cette campagne des banquets soutenus par la presse et par plusieurs dizaines de milliers de souscripteur à lieu entre 1847 et 1848. Près de 70 banquets sont ainsi organiser partout en France jusqu’ à la décision du 14 janvier 1848 par laquelle Guizot les interdits. L’opposition, furieuse invite les parisiens à manifester le 22 février 1848, mouvement de contestation qui va connaitre une ampleur considérable en raison de l’influence des républicains et par la formation d’une conscience de classe tout à la fois propulser et relayer par une source nouvelle d’opposition qui va trouver l’explication du sort des ouvriers et les moyens d’en sortir dans les théorie socialiste.

d) Les mouvements ouvrier et socialiste

Le problème est le même : se qui manque au ouvrier est l’absence de droit collectif. Ils ne peuvent donc réellement s’organiser. Lorsqu’ils parviennent à s’organiser c’est soit du fait d’initiative isolées (cas à Lyon en 1827, ouvrier Charnier organise de sa propre initiative une société d’entraide mutuelle parmi les Canuts à met en lumière la détresse de cette population et surtout le principe de solidarité ; c’est l’origine direct de la révolte des canuts). Autre moyen, c’est la clandestinité notamment le cas dans le bâtiment avec l’organisation secrète des compagnons du tour de France.

C’est donc d’avantage par la voie de la presse ouvrière que les revendications vont s’afficher. Apparaissent sous la monarchie de Juillet les 1° journaux ouvriers : L’Européen, du socialiste catholique Buchez ; L’Atelier de Corbon ; le Populaire de Cabet. La diffusion est assez enthousiaste au début (la charte prévoyait liberté de la presse à la base) mais qui va vite déchanter par l’effet des restrictions gouvernementales. Pour autant Louis-Philippe sais qu’il ne peut aller aussi loin que Charles X car il sait que l’abolition de la liberté de la presse avait été à l’origine direct de la révolution de 1830, par conséquent malgré les limites apporté à cette liberté, droite et gauche publie largement et par l’effet de l’industrialisation diffuse à grande échelle. Parallèlement, c’est la que réside le noyau principale de l’opposition, une partie de l’aristocratie et de la bourgeoisie se montre émue par l’excès de misère qui touche le monde ouvriers et donc ils vont publier article et ouvrage et préconiser ils égalisation sociale des conditions par 2 moyens :

Appropriation collective des moyens de production

Association ouvrière

Émerge les 1° théories socialiste

Sous la restauration :

Quelques auteurs et journalistes s’inscrivent dans cette voie. Comte de St Simon qui au début de 19°s prophétise l’industrialisation et ces conséquences. Propose modèle originale consistant à collectivisé les propriétés et il va créer « la fable des frelons et des abeilles » : la mort des frelons qu’il identifie au noble, proprio, politiciens quoique triste n’aurait que très peu d’impact pour la société ; en revanche la mort des abeilles, paysans, ouvriers, industrielles, négociants, financiers mais également savants serait dramatique. Pour St Simon, l’état doit être gouverné par les Abeilles. Ces idées seront reprises et défendu par les journaux de Pierre Leroux Le Globe, dans cette mouvance il y a également Victor Considérant, disciple de Fourrier, et diffuse dans les milieux ouvriers ces idées essentielles que sont la nécessité de l’association et la reconnaissance d’un droit au Travail. Ce discours égalitarisme et associatif touche une part des chrétien, en effet à la fin des années 30 apparaissent les prémisses du catholicisme sociale qui naitra officiellement à la fin du 19°s. Ce courant insiste sur la dimension égalitaire de Jésus mais ce mouvement reste isolé car la majorité catho demeure alors conservatrice mais aussi psq socialisme et anti cléricalisme sont liés. En effet à l’instar des précurseurs des périodes conventionnelle et directoriale, Saint-Just ou Babeuf les doctrinaire de l’égalitarisme se montre profondément retissent vis à vis de la religion et globalement le socialisme du 19°s est profondément anti cléricale.

Globalement on trouve plusieurs mouvements :

Les Icariens : selon Étienne Cabet, l’état tout puissant doit abolir la propriété et doit assurer une répartition égalitaire des biens

Collectivisme de Louis Blanc : préconise émancipation ouvrière par l’association et par des coopératives de production

Le Mutuellisme Sociale et l’Anarchisme de Proudhon : considère également des associations ouvrière conduisant à une solidarité et la disparition de l’état

Le Communisme Babouviste inspiré de Babeuf soutenu par activiste Auguste Blanqui et Armand Barbès pour qui il faut faire une révolution et institué la dictature du prolétariat.

La révolution de 1848 n’est pas surprenant car elle est le point d’aboutissement d’idée et de revendication qui couvait depuis plusieurs décennie et pour ne pas avoir su les entendre, le régime monarchique devait se condamner et pour cette fois de ne jamais revenir.

Tout va très vite :

· Le 22 février : Parisiens, principalement ouvrier et étudiant, manifeste sous le cri de « Vive la République à bat Guizot ».

· 23 février : malgré le renvoie immédiat de Guizot, la foule se rend au ministère et c’est alors que sans en avoir ressue l’ordre, les soldats tire et tue de nombreux manifestant. Le soir même les meneurs républicains de cette manifestation initial entasse les corps dans un chariot et les promène toute la nuit dans la capitale.

· 24 au matin : Paris est couvert de barricade. Louis-Philippe se résigne à abdiquer en faveur de son petit fils, le Comte de Pairs alors âgé de 10 ans. Les émeutiers ne veulent pas de la régence et plus globalement ne veulent plus de la royauté, ils envahissent le Palais Bourbons obligeant ainsi la famille royale à s’enfuir. Le poète Alphonse de Lamartine conduit les émeutiers à l’hôtel de ville et leur promet alors le suffrage universelle et proclame la république.