Le président des États-Unis et l’élection présidentielle

Le président des États-Unis

Il est fréquent de voir dire que le président est l’homme le plus puissant de la planète, ce qui n’était certainement pas le but des constituants. Mais l’institution s’est imposée en particulier à cause de l’indiscutable légitimité tirée de l’élection populaire, processus très long et compliqué qui donne à son titulaire malgré un mandat relativement court (4 ans), la capacité à exercer des pouvoirs importants. Nous étudions dans un premier temps l’élection présidentielle américaine (section 1) puis les pouvoirs du président américain (section 2)

Section 1 – L’élection présidentielle

L’élection présidentielle est l’événement central de la vie politique américaine, marquant l’aboutissement d’un processus électoral complexe qui s’étale sur près de deux ans. Ce processus comprend plusieurs étapes, de la collecte de fonds préliminaire à l’installation officielle du président élu au Capitole.

I. Les étapes du processus électoral présidentiel

L’élection présidentielle américaine, moment clé de la vie politique nationale, s’étend sur près de deux ans. Ce long processus débute par des phases de collecte de fonds et de pré-campagne, se poursuit par des élections primaires et des conventions nationales, et culmine avec la désignation du président au collège électoral.

L’élection présidentielle américaine, avec ses multiples étapes, reflète les spécificités du système fédéral et l’importance accordée à la mobilisation démocratique. Ce processus, bien qu’exigeant et coûteux, reste un pilier de la démocratie américaine, combinant tradition, modernité et enjeux stratégiques de premier plan.

1. Les money primaries : la pré-campagne

Bien avant les premières primaires officielles, les candidats potentiels s’engagent dans une compétition féroce pour récolter des fonds. Cette étape, appelée money primaries, est cruciale : elle permet de mesurer la capacité des candidats à mobiliser des soutiens financiers, élément déterminant pour rester dans la course.

  • Dès 1998, Al Gore a initié cette tendance en lançant sa collecte de fonds 22 mois avant l’élection de 2000.
  • En 2024, les principales figures républicaines, comme Donald Trump et Ron DeSantis, ont commencé à mobiliser leurs donateurs dès 2022.

La collecte de fonds est un indicateur de viabilité politique : sans soutien financier solide, les candidats peinent à financer leurs campagnes publicitaires ou à organiser des événements, ce qui les pousse souvent à se retirer avant les primaires.

2. Les élections primaires et les caucus

Les élections primaires et les caucus constituent la première phase officielle de l’élection présidentielle. Leur objectif est de désigner les délégués de chaque parti qui voteront lors des conventions nationales pour choisir le candidat à la présidence.

  • Primaires : Organisées dans 35 États, elles peuvent être ouvertes (tout électeur peut participer) ou fermées (réservées aux membres inscrits d’un parti).
  • Caucus : Assemblées locales, où les électeurs débattent avant de voter. Ces réunions, plus traditionnelles, sont moins répandues mais subsistent dans des États comme l’Iowa.

Les premières primaires, comme celle du New Hampshire, et le premier caucus, tenu dans l’Iowa, ont une importance symbolique et stratégique. Ces scrutins préliminaires donnent le ton de la campagne en mettant en lumière les favoris et en éliminant les candidats les moins performants.

La phase des primaires s’étend généralement de février à juin de l’année électorale. Par exemple, en 2020, cette période a vu s’affronter des figures démocrates comme Joe Biden, Bernie Sanders et Elizabeth Warren, avant que Biden ne s’impose comme le candidat du parti.

3. Les conventions nationales

À l’issue des primaires, les délégués de chaque parti se réunissent lors des conventions nationales, événements qui ratifient officiellement la nomination des candidats à la présidence et à la vice-présidence.

Autrefois lieux de débats où plusieurs candidats pouvaient prétendre à l’investiture, les conventions sont aujourd’hui largement symboliques. Depuis les années 1960, le candidat dominant des primaires est connu avant l’ouverture de la convention, réduisant son rôle à une célébration médiatique.

Cependant, le choix du vice-président demeure une décision stratégique annoncée à cette occasion. Ce colistier est souvent sélectionné pour équilibrer le ticket électoral, comme lors de l’élection de 2020, où Joe Biden a choisi Kamala Harris, une figure « progressiste » et issue d’une minorité, pour renforcer son attrait auprès d’un électorat jeune et diversifié. En 2024, Donald Trump choisi J.D. Vance comme vide-président.

4. La campagne électorale

Après les conventions, la campagne électorale entre dans sa phase finale, jusqu’au jour de l’élection en novembre. Cette période se caractérise par :

  • Une utilisation massive des médias, notamment la télévision et les réseaux sociaux.
  • Des débats télévisés, qui jouent un rôle clé pour convaincre les électeurs indécis.
  • Une mobilisation d’ampleur nationale, les candidats parcourant les swing states (États décisifs) pour y séduire les électeurs.

Par exemple, lors de l’élection de 2020, Joe Biden et Donald Trump ont concentré leurs efforts dans des États comme la Pennsylvanie, le Michigan et la Floride, où l’issue du scrutin était incertaine. En 2024, Donald Trump a débattu face à Joe Biden. La prestation de Biden a été si mauvaise que Kamala Harris l’a remplacé.

5. Le vote des citoyens et le collège électoral

Le scrutin présidentiel a lieu le premier mardi de novembre. Les citoyens votent pour des grands électeurs, et non directement pour les candidats. Ces grands électeurs, réunis au sein du collège électoral, désignent ensuite le président et le vice-président.

  • Le collège électoral compte 538 membres, répartis entre les États proportionnellement à leur population.
  • La règle du Winner takes all s’applique dans la majorité des États : le candidat qui obtient la majorité des voix dans un État remporte tous ses grands électeurs (à l’exception du Maine et du Nebraska).

En 2020, Joe Biden a remporté 306 grands électeurs contre 232 pour Donald Trump, grâce à ses victoires dans plusieurs swing states, malgré des contestations sans fondement sur la régularité du vote. En 2024, Trump a largement remporté l’élection face à Kamala Harris. Il l’a battue dans les sept Etats-clés en plus d’avoir gagné le vote populaire sur l’ensemble du territoire

6. L’investiture présidentielle

Le processus s’achève avec l’investiture du président élu, le 20 janvier suivant l’élection. Cette cérémonie, qui se déroule au Capitole, symbolise la transition pacifique du pouvoir.

Lors de l’investiture de Joe Biden en 2021, des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises en raison de l’attaque du Capitole survenue deux semaines plus tôt, soulignant les tensions politiques croissantes aux États-Unis

 

II. Les spécificités et critiques du processus électoral présidentiel

A) Une campagne dépendante de l’argent : entre transparence et inégalités

L’une des spécificités des campagnes présidentielles américaines est l’ampleur des sommes dépensées pour convaincre les électeurs. Cette « débauche d’argent » est souvent critiquée, bien que des réformes aient été tentées pour mieux encadrer le financement électoral.

1. Les efforts pour réguler les dépenses

Depuis les années 1970, des mesures ont été introduites pour limiter les dépenses des candidats :

  • La loi de 1971 sur le financement des campagnes électorales prévoyait des plafonds de dépense et introduisait un système de financement public pour les candidats à l’élection présidentielle.
  • Les plafonds de dépenses ont augmenté au fil des décennies, passant de 60 millions de dollars à 75 millions de dollars pour les candidats acceptant un financement public.

En comparaison, en France, les plafonds de dépenses pour une élection présidentielle sont beaucoup plus bas : environ 20 millions d’euros pour un candidat allant au second tour, ce qui reflète une différence notable dans la gestion des campagnes.

Cependant, ces plafonds de dépense aux États-Unis ne concernent que les fonds réglementés, appelés hard money, qui incluent les dons directs aux candidats et sont soumis à des règles strictes.

2. Les sommes astronomiques des campagnes modernes

Malgré ces tentatives de régulation, les dépenses des campagnes américaines continuent de croître de manière exponentielle, principalement en raison de l’utilisation du soft money.

  • En 2004, les dépenses totales des campagnes, présidentielles et législatives combinées, ont atteint 5 milliards de dollars, un record à l’époque.
  • Ce chiffre a explosé lors des élections récentes : en 2020, les campagnes présidentielles et législatives ont cumulé près de 14 milliards de dollars, avec environ 5 milliards consacrés à la seule élection présidentielle entre Joe Biden et Donald Trump.

Hard money vs soft money

  • Le hard money est limité par la loi. Un particulier peut donner jusqu’à 2 900 dollars à un candidat par cycle électoral.
  • Le soft money, quant à lui, désigne les fonds non réglementés collectés par les partis politiques ou les super PACs (Political Action Committees). Ces fonds peuvent être utilisés pour financer des campagnes publicitaires indépendantes, souvent négatives, visant à discréditer les adversaires plutôt qu’à promouvoir un candidat.

Par exemple, lors de la campagne de 2020, des super PACs pro-Trump et pro-Biden ont dépensé des centaines de millions de dollars dans des publicités télévisées et en ligne, illustrant l’importance croissante du soft money.

3. Les scandales et les réformes

L’utilisation massive de l’argent dans les campagnes suscite régulièrement des critiques et des scandales concernant l’origine des fonds. Les financements provenant de grandes entreprises, de lobbies ou de particuliers fortunés posent la question de l’influence disproportionnée de certains acteurs économiques sur la politique américaine.

Pour tenter de réduire cette influence, des réformes ont été introduites, comme la loi Bipartisan Campaign Reform Act de 2002, portée par le sénateur républicain John McCain et le démocrate Russ Feingold.

  • Cette réforme visait à limiter l’utilisation du soft money en interdisant aux partis politiques de collecter des fonds non réglementés pour des campagnes.
  • Cependant, ces restrictions ont été affaiblies par l’arrêt Citizens United v. Federal Election Commission (2010), qui a autorisé les entreprises et les syndicats à financer des campagnes indépendantes sans limite, relançant l’utilisation massive du soft money.

4. Une campagne d’images et de publicités

L’argent investi dans les campagnes est principalement utilisé pour financer des spots publicitaires, souvent négatifs. Ces publicités visent autant à promouvoir un candidat qu’à discréditer son adversaire.

Par exemple :

  • Lors de la campagne de 2020, les démocrates ont consacré d’importantes sommes à des publicités critiquant la gestion de la pandémie par Donald Trump.
  • Les républicains ont répondu avec des publicités dénonçant les positions de Joe Biden sur l’économie et la sécurité publique.

Ce recours intensif à la publicité, particulièrement à la télévision et sur les réseaux sociaux, reflète une campagne de spectacle, où l’image et les attaques prennent parfois le pas sur le débat d’idées.

 

B) Une participation électorale en demi-teinte

Malgré l’enjeu démocratique crucial, la participation aux élections présidentielles reste relativement faible :

  • Seuls environ 30 % des électeurs participent aux primaires.
  • Lors de l’élection générale, la participation oscille généralement autour de 60 %.

Plusieurs facteurs expliquent cette situation :

  • La complexité du système électoral : La longueur du processus et la diversité des scrutins peuvent décourager les électeurs.
  • La polarisation politique : Les électeurs dans des États solidement républicains ou démocrates se sentent parfois démobilisés, pensant que leur vote ne changera pas l’issue prévisible dans leur État.

Pour améliorer la participation, des mécanismes comme le vote anticipé (early voting) et le vote par correspondance ont été largement développés. Ces dispositifs ont joué un rôle crucial lors de l’élection de 2020, où plus de 100 millions d’Américains ont voté avant le jour officiel du scrutin, une mobilisation favorisée par la pandémie de COVID-19.

Cependant, ces systèmes ont également suscité des controverses. Donald Trump a remis en question l’intégrité du vote par correspondance, affirmant sans preuve qu’il facilitait la fraude électorale, ce qui a exacerbé la méfiance d’une partie de l’électorat.

C) Le collège électoral : un système de plus en plus critiqué

Le collège électoral, pierre angulaire de l’élection présidentielle américaine, est souvent critiqué pour son manque de proportionnalité et son influence démesurée dans certains États. Chaque État attribue un nombre de grands électeurs en fonction de sa population, mais la règle du « Winner takes all » (sauf dans le Maine et le Nebraska) peut entraîner des distorsions entre le vote populaire et le résultat final.

Des exemples récents illustrent ces critiques :

  • En 2000, George W. Bush a remporté la présidence avec 271 grands électeurs, malgré une défaite au vote populaire face à Al Gore.
  • En 2016, Donald Trump a obtenu 304 grands électeurs contre 227 pour Hillary Clinton, bien que celle-ci ait remporté près de 3 millions de voix de plus à l’échelle nationale.

Ces cas alimentent les appels à une réforme du système électoral. Certains plaident pour l’élection directe au suffrage universel, mais de tels changements nécessiteraient une révision constitutionnelle, un processus complexe et peu probable en raison des intérêts divergents des États fédérés.

D) Un système entre tradition et modernité

Le système électoral présidentiel américain, bien qu’emblématique, reflète les contradictions de la démocratie fédérale :

  • D’un côté, il valorise l’autonomie des États et l’engagement financier et logistique des candidats.
  • De l’autre, il suscite des interrogations sur l’équité, la transparence et l’efficacité du processus.

Malgré ses faiblesses, l’élection présidentielle reste un événement unique par son ampleur, mobilisant des millions de citoyens et attirant l’attention mondiale. Cependant, les réformes nécessaires pour répondre aux critiques, notamment sur le financement des campagnes et le collège électoral, continueront de diviser les opinions dans un pays marqué par une polarisation politique croissante.

Section 2 – les pouvoirs du président américain

Le président des États-Unis est une figure centrale du système politique américain, incarnant à la fois le chef de l’État et le chef de l’exécutif. Ses pouvoirs sont définis par la Constitution de 1787, qui établit un équilibre entre l’autorité présidentielle et les autres branches du gouvernement dans un cadre de séparation stricte des pouvoirs.

1. Les pouvoirs exécutifs

Chef de l’exécutif

Le président est chargé de veiller à l’exécution des lois adoptées par le Congrès. Il dispose d’un large pouvoir de nomination :

  • Nomination des hauts responsables : Le président nomme les ministres (secrétaires à la tête des départements), les ambassadeurs, et d’autres hauts fonctionnaires fédéraux. Ces nominations doivent être approuvées par le Sénat.
  • Commandement des agences fédérales : Les agences indépendantes comme la CIA, la NASA ou la Federal Reserve relèvent de son autorité, bien qu’elles jouissent d’une certaine autonomie opérationnelle.

Pouvoir de révocation

Contrairement à d’autres régimes, le président américain peut révoquer librement les membres de son cabinet et d’autres responsables exécutifs. Cette prérogative renforce son contrôle direct sur l’administration.

Direction des affaires militaires

En tant que commandant en chef des armées, le président dispose d’un rôle clé dans la gestion des forces armées. Il peut :

  • Lancer des opérations militaires limitées sans autorisation du Congrès, comme les frappes aériennes en Syrie en 2018 sous Donald Trump.
  • Conclure des accords militaires avec d’autres pays. Cependant, pour déclarer formellement une guerre, l’approbation du Congrès est nécessaire.

2. Les pouvoirs législatifs

Bien que la Constitution réserve l’initiative législative au Congrès, le président dispose de plusieurs moyens pour influencer le processus législatif.

Discours sur l’état de l’Union

Chaque année, le président adresse un discours au Congrès, exposant les priorités de son administration et suggérant des projets de loi. Ce discours sert également à mobiliser l’opinion publique et à inciter les parlementaires à agir en faveur de son programme.

Pouvoir de veto

Le président peut s’opposer à l’entrée en vigueur d’une loi votée par le Congrès en apposant son veto.

  • Si le Congrès souhaite surmonter ce veto, il doit revoter la loi avec une majorité des deux tiers dans les deux chambres.
  • Le président peut également utiliser le pocket veto, qui consiste à ne pas signer une loi adoptée en fin de session parlementaire, rendant son adoption impossible.

Exemple récent : Donald Trump a utilisé son veto pour bloquer le budget de la défense en 2020, contestant des dispositions limitant son pouvoir de retrait des troupes à l’étranger.

3. Les pouvoirs diplomatiques

Représentant des États-Unis à l’étranger

Le président est le principal acteur des relations internationales américaines :

  • Il négocie et signe des traités internationaux, sous réserve de la ratification par le Sénat.
  • Il conclut des accords exécutifs, qui ne nécessitent pas l’approbation du Congrès, mais qui ont une portée moins contraignante que les traités.

Nomination des ambassadeurs

Le président nomme les ambassadeurs, qui représentent les intérêts américains dans le monde. Ces nominations doivent également être confirmées par le Sénat.

Exemple : Joe Biden a réorienté la diplomatie américaine en renforçant les alliances traditionnelles, comme avec l’OTAN, et en revenant dans des accords internationaux comme l’Accord de Paris sur le climat, quitté sous Trump.

4. Les pouvoirs judiciaires

Nomination des juges fédéraux et de la Cour suprême

Le président nomme les juges fédéraux, y compris les membres de la Cour suprême, une des institutions les plus influentes des États-Unis. Ces nominations sont soumises à la confirmation du Sénat et peuvent avoir un impact durable sur la politique et la société américaines.

Exemple : La nomination de la juge Amy Coney Barrett par Donald Trump en 2020, quelques semaines avant l’élection présidentielle, a consolidé une majorité conservatrice à la Cour suprême, influençant des décisions clés sur des questions comme l’avortement ou le port d’armes.

Pouvoir de grâce

Le président peut accorder des grâces présidentielles ou commuer des peines, une prérogative qui s’applique généralement aux infractions fédérales.

  • En 2021, Donald Trump a gracié plusieurs de ses alliés politiques, suscitant des controverses sur l’usage de ce pouvoir.

5. Les limites aux pouvoirs présidentiels

Bien que le président des États-Unis dispose de pouvoirs étendus, ces derniers sont encadrés par des freins et contrepoids :

  • Le Congrès contrôle le budget, valide les nominations, et peut initier une procédure d’impeachment en cas de trahison, corruption ou autres crimes graves.
  • La Cour suprême peut bloquer des décisions exécutives si elles sont jugées contraires à la Constitution.
  • Le Sénat joue un rôle clé dans la validation des nominations et la ratification des traités.

Exemple : Les tentatives de Donald Trump pour bloquer la certification des résultats de l’élection de 2020 ont été freinées par des juges fédéraux et par l’opposition de certains membres du Congrès.

Isa Germain

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Isa Germain

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