Procédure de sauvegarde judiciaire : Critères et modalités
Qu’est-ce qu’une procédure de sauvegarde ?
La procédure de sauvegarde judiciaire est envisagée lorsque des mesures préventives ne suffisent pas à améliorer la situation d’une entreprise en difficulté. Elle vise principalement la poursuite de l’activité économique et le maintien des emplois. Cette procédure implique la réorganisation de l’entreprise pour apurer son passif, afin d’éviter une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire. Les critères et les étapes clés pour la demande d’ouverture d’une procédure de sauvegarde judiciaire en France concernent des entreprises confrontées à des difficultés majeures, mais non en état de cessation des paiements.
Quels sont les objectifs de la procédure de sauvegarde ?
La procédure de sauvegarde est une mesure de prévention conçue pour adresser les difficultés d’une entreprise. Elle vise trois objectifs principaux :
- La poursuite de l’activité économique,
- Le maintien des emplois,
- L’apurement du passif de la société.
Quand faut-il enclencher la procédure de sauvegarde ?
Cette procédure ne peut être initiée qu’avant la survenance d’un état de cessation des paiements. Elle est déclenchée par une intervention judiciaire, menant à l’élaboration d’un plan et suspendant les poursuites contre l’entreprise. En cas d’échec de cette procédure, ou si la cessation des paiements est avérée, une procédure de liquidation judiciaire peut être envisagée.
Conditions de la demande :
- Absence de cessation des paiements : L’entreprise ne doit pas être en état de cessation des paiements, c’est-à-dire incapable de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
- Exclusion de procédures collectives en cours : L’entreprise ne doit pas faire l’objet d’une procédure collective déjà engagée.
- Justification de difficultés graves :