Comment définir la science économique.
«La science économique est l’étude de la manière dont les individus, les entreprises et les gouvernements effectuent des arbitrages au sein de notre société. Les arbitrages sont inévitables car les biens, les services et les ressources désirés sont inévitablement rares». (Stiglitz, prix nobel d’économie 2001).
« L’économie est l’étude de la façon dont l’homme et la société choisissent, avec ou sans recours à la monnaie, d’employer des ressources productives rares qui sont susceptibles d’emplois alternatifs, pour produire divers biens et de les distribuer en vue d’une consommation présente ou future ». (Paul Samuelson, prix Nobel d’économie en 1970)
A. Le domaine d’étude de la science économique.
L’économie une science?
Une science > basée sur hypothèses prouvées par des expérimentations.
Problème : science de l’homme. Les économistes > faits historiques , la science économique = science car les hypothèses servent de base à la formulation de modèles théoriques. Une théorie est faite pour être réfuter, contre-exemple : théorie fonctionne.
- Les Grands courants de la Pensée Économique
- L’euro et la Banque centrale européenne (BCE)
- Théories de l’offre et de la demande de la monnaie (Friedman, Keynes…)
- La monnaie : définition, rôle, agrégats monétaires
- Déterminants de la consommation et de l’épargne (keynes, friedman…)
- La consommation et l’épargne
- La redistribution des revenus
La rareté .(ex du macbook)
Pendant longtemps l’économie = science de l’accumulation des richesses. (va être favorisée par l’Etat)
Economie : grec oikos (maison) et nomos (règle). Conduite des activités domestiques. Etymologie: Les règles de la maison. Prémices de base étudiée par Aristote.
15, 16, 17eme les économistes font élargir l’économie dans le cadre d’une nation. . Le courant de mercantilismes va soutenir cet élargissement .
Historiquement cela justifie toutes les politiques d’unification des territoires et de pacification des voies de communication. Avec l’installation d’un pouvoir d’autorité territoriale : cadre à la pacification des voies de communication pour permettre les échanges entre les différents lieux géo.
Notion de besoin : un état de manque dans lequel se trouve un individu et qui voudra satisfaire.
KEYNES 2 catégorie de besoin humain:
– caractère absolu quelque soit la situation de l’individu: les besoins primaires, besoin physiologique, liés a la vie de l’homme indépendamment des autres.(Ex: se nourrir, se vêtir.)
– caractère relatif, éprouver au contact des autres, besoin secondaire, sociaux.
Les besoins primaires peuvent atteindre un seuil mais il parait illimité. Baser sur un phénomène d’imitation ou de différentiation.
Notion de bien et de ressource : élément qui va satisfaire un besoin. Corrélation entre les biens et les besoins.
Les biens libres et les biens économiques.
Les biens libres : présent a l’état de nature, disponible en abondance (eau /air /vent).
Les biens économiques: rares pas disponibles à l’état de nature,nécessitent un sacrifice pour être produit. Si Sacrifice bien payants. On ne peut pas tous y accéder, ( budget limité )
les biens matériels (objet) et les biens immatériels (service)
Les biens de consommation: qui sert a la consommation d’un individu , après sa consommation n’existe plus. Bien consommation intermédiaires
Les biens de production: servent à la production d’autres biens.
Les besoins sont illimités. L’ensemble des biens économiques sont limités, rares. Ce phénomène de rareté va imposer des choix.
Le producteur va regarder quels sont les biens qu’il peut produire pour satisfaire les consommateurs.
Le progrès technique : l’amélioration des techniques qui vont permettre d’économiser des ressources: (choix des graines, pesticide..)
La science économique cherche à résoudre les pb d’allocations des ressources.
Quels biens je vais produire, en quelle quantité, comment je les produis, pour qui je les produit?En situation d’abondance on ne se pose pas ces questions sauf en situation de rareté .
L’économie: sciences qui étudient le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares a usage alternatif. Lionel Robbins 1932
B. La manière dont on aborde l’économie. Les méthodes de la science économique.
L’économie dans le cadre de la rareté c’est la science des choix.
a. la place des modèles économiques.
Impacte du prix du bien sur la demande de ce bien. Le comportement d’un agent = a travers une série de modèle théorique qui se basent sur des ex hist précèdent. Hypothèses de bases qui vont permettre de définir des théories, des modèles.
Raisonnement inductif : lorsqu’on passe des fait de la réalité a des hypothèses . Raisonnement déductif: l’inverse on passe d’hypothèses aux modèles, théories
( mathématiques).
b. L’économie positive et l’économie normative
2 points de vue distincts:
– L’éco positive : expliquer la réalité ,étudier le monde tel qu’il est. (science)
– L’éco normative :définir ce que doivent être les choses /les comportements, ce que doit être le monde. «NORMER» l’économie, obligatoirement basée par des valeurs que l’on cherche à respecter.
L’économie n’a pas pour vocation d’édicter des règles, ce sont d’autres qui font des choix. Les politiques éco misent en place par les états sont des choix politiques qui se basent sur des considérations économiques.
c. La micro-économie et la macro-économie.
Opposition entre conceptions individualistes et holistes.
La micro éco se base sur une idéologie d’individualisme. (un individu type et essaye de tirer des conclusions à partir d’un individu sur l’ensemble de l’économie). C’est la somme des individus n x ce consommateur type.
La consommation en micro est considérés comme un acte individuel on va étudier pourquoi un individu décide de consommer.
Considérer les phénomènes éco dans leur ensemble. (organisations sociales qui vont déterminer les choix individuels).
La micro étudie le comportement d’un individu qui aura le choix entre deux possibilités: travailler/ loisirs. Ex chômage .
La macro va essayer d’expliquer quels sont les phénomènes qui entrainent le chômage: des phénomènes sociaux par ex. Accent sur des phénomènes d’un point de vue global ex : crise éco, délocalisation.
D’un point de vue individuel le chef d’entreprise aura intérêt à baisser les salaires, a condition que les salariés gardent la mm productivité.
Si toutes les entreprise font ca : baisse générale des salaires mais si on baisse les salaires de l’ensemble des salariés leur demande baisse, baisse de pouvoir d’achat donc baisse de production et pas de profit. Le no bridge, passage de la micro à la macro pas possible.